L'Inde évoque une cause possible de la maladie non-identifiée dans le nord

© AFP 2024 SANJAY KANOJIAUn patient attent de dengue
Un patient attent de dengue - Sputnik Afrique, 1920, 31.08.2021
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La maladie virale qui a tué au moins une quarantaine de personnes dans le nord de l’Inde la semaine dernière et que les autorités ont du mal à identifier pourrait être en fait la dengue, selon l’avis des autorités de l'État de l'Uttar Pradesh.
Caractérisée par une forte fièvre, une déshydratation et une forte baisse des plaquettes dans le sang, une maladie qualifiée de «mystérieuse» par les autorités sanitaires gagne du terrain dans le nord de l’Inde.  

Un triste bilan

32 enfants sont décédés à Firozabad, dans l’État de l’Uttar Pradesh, en raison de cette fièvre virale. Le bilan total fait état de 39 morts. La ville a par conséquent annoncé la fermeture de toutes les écoles jusqu'au 6 septembre.
Le médecin-chef de Firozabad, Neeta Kulshrestha, a déclaré que 12 enfants étaient morts de fièvre virale au cours des dernières 24 heures. D'après elle, ils n’étaient pas positifs au coronavirus.
Auparavant, des responsables locaux avaient déclaré que 68 personnes, dont 40 enfants, étaient mortes de cette fièvre, une information démentie plus tard par le ministre de la Santé de l'État, Jai Pratap Singh.

La cause la plus probable

L'intensité de cette fièvre est troublante, s’alarment les médecins, car il faut de 10 à 12 jours pour que le virus disparaisse.
«La cause de la hausse de ces cas fait toujours l’objet d’une étude, mais selon les symptômes, il s’agit de dengue. Nous avons déjà informé les autorités de l'État», a déclaré à India TV Amit Mohan Prasad, secrétaire en chef adjoint à la Santé.
Il mentionne que la plupart des personnes infectées avaient une forte fièvre, une déshydratation et une baisse du taux de plaquettes dans le sang. D'autres ont présenté des migraines sévères, des douleurs musculaires, des nausées et une hypertrophie des ganglions lymphatiques.
La dengue se transmet de personne à personne par l'intermédiaire d'une piqûre de moustique, en l'occurrence de moustique tigre. Elle est répandue en Asie du Sud-Est. Pour l'OMS, il n'y a pas de traitement spécial et le vaccin ne peut être injecté qu'aux personnes qui ont déjà été malades une fois.

Deux cas de dengue dans le Var

En France, deux cas autochtones de dengue, sans aucun lien entre eux, ont été détectés dans le Var cet été, a annoncé l'Agence régionale de santé de Provence-Alpes-Côte d'Azur vendredi.
Le premier cas, rappelle l'ARS, a été relevé à Toulon fin juillet, et le second à Solliès-Pont, dans l'arrière-pays varois.
Un cas autochtone signifie qu’il s’agit d’un individu ayant contracté la maladie sur le territoire national et n'ayant pas voyagé en zone contaminée dans les 15 jours précédant l'apparition des symptômes.
Le quartier où résidait la personne atteinte à Solliès-Pont a été démoustiqué dans un rayon de 200 mètres, a indiqué l'ARS, afin d’«éliminer les moustiques adultes potentiellement infectés pour éviter qu'ils ne piquent une autre personne de l'entourage, et supprimer les gîtes larvaires».
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