https://fr.sputniknews.africa/20210828/lue-souhaiterait-forcer-gazprom-a-vendre-le-nord-stream-2-1046061404.html
L’UE souhaiterait forcer Gazprom à vendre le Nord Stream 2
L’UE souhaiterait forcer Gazprom à vendre le Nord Stream 2
Sputnik Afrique
Une directive européenne freine l’exploitation du Nord Stream 2. L’idée d’une vente du gazoduc, dont la construction s’achève à peine, est évoquée dans les... 28.08.2021, Sputnik Afrique
2021-08-28T08:30+0200
2021-08-28T08:30+0200
2021-08-28T09:33+0200
économie
actualités
nord stream 2
gazprom
union européenne (ue)
gaz
gaz naturel liquéfié (gnl)
énergie
gazoduc
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/104289/25/1042892520_0:224:3242:2048_1920x0_80_0_0_a4fada837185dc28630a46ccab6831b6.jpg
Longtemps en butte à l’hostilité américaine pour sa construction, le Nord Stream 2 se trouve désormais confronté à des problèmes d’exploitation. Et c’est cette fois-ci l’UE qui freine des quatre fers.La législation européenne stipule en effet qu’une «dissociation» doit exister entre la société qui fournit le gaz et celle qui le transporte et le distribue sur le territoire des Vingt-Sept. Une mesure visant à garantir la concurrence entre les entreprises du secteur, mais qui désavantage le géant du gaz russe, Gazprom.L’opérateur du Nord Stream 2 s’est déjà élevé contre cet état de fait, dénonçant une réglementation modifiée en 2019, dans le but justement de torpiller le projet. Mais le Tribunal supérieur de Düsseldorf vient de rejeter un récent recours, porté par Gazprom, qui pointait du doigt les règles européennes, les jugeant discriminatoires.Devant cette impasse juridique, d’aucuns évoquent désormais ouvertement la piste d’une vente du gazoduc. Une petite musique qu’on entend en particulier à la Commission européenne, selon le journal Frankfurter Allgemeine Zeitung. Pour certains responsables européens, la vente du pipeline serait ainsi «la seule issue possible», relate le quotidien.Mi-août, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avait déjà critiqué les tentatives d’entrave de la Commission européenne dans l’exploitation du gazoduc. Le ministre des Affaires étrangères avait reproché à l’institution de ne pas se conduire «correctement» sur ce dossier.Flambée des prix du gazCe nouvel imbroglio juridique intervient sur fond de flambée des prix de l’énergie. L’essence, l’électricité, tout comme le gaz connaissent en effet une augmentation sensible de leur coût depuis plusieurs semaines. Un constat qui ne devrait pas changer à l’approche de l’automne. En France, les tarifs réglementés d’Engie s'envoleront ainsi de 8,7% HT à partir du 1er septembre, selon la Commission de régulation de l'énergie (CRE).La situation est due aux niveaux de stockage très bas en Europe depuis plusieurs années, mais aussi à un marché du gaz liquéfié très tendu aujourd’hui, notamment du côté de l’Asie, ce qui diminue l’offre en Europe, précise la CRE. La demande asiatique détourne les cargos porteurs de gaz naturel liquéfié (GNL) du Vieux continent.Fin août, Sergueï Lavrov avait justement souligné que l’exploitation du Nord Stream 2 pourrait renforcer «la sécurité énergétique de l’Europe pour les décennies à venir». Le chef de la diplomatie russe avait mis l’accent sur un «projet purement commercial, mutuellement avantageux», dans un entretien au quotidien hongrois Magyar Nemzet.Le 19 août dernier, Gazprom avait annoncé que l’Europe pourrait bénéficier dès cette année de 5,6 milliards de mètres cubes de gaz fournis via le Nord Stream 2. Le gazoduc a en effet été achevé à 99% et devrait pouvoir entrer en service après une batterie de tests.
https://fr.sputniknews.africa/20210729/la-chef-de-la-diplomatie-suedoise-piegee-dans-un-canular-telephonique-au-sujet-de-nord-stream-2-1045941727.html
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2021
Florent Zephir
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e4/09/10/1044440013_0:141:773:914_100x100_80_0_0_262d56e7437922373af3cf322d96efc2.jpg
Florent Zephir
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e4/09/10/1044440013_0:141:773:914_100x100_80_0_0_262d56e7437922373af3cf322d96efc2.jpg
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/104289/25/1042892520_267:0:2998:2048_1920x0_80_0_0_9de3ba6bbe285f28034137edb7133501.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Florent Zephir
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e4/09/10/1044440013_0:141:773:914_100x100_80_0_0_262d56e7437922373af3cf322d96efc2.jpg
économie, actualités, nord stream 2, gazprom, union européenne (ue), gaz, gaz naturel liquéfié (gnl), énergie, gazoduc
économie, actualités, nord stream 2, gazprom, union européenne (ue), gaz, gaz naturel liquéfié (gnl), énergie, gazoduc
L’UE souhaiterait forcer Gazprom à vendre le Nord Stream 2
08:30 28.08.2021 (Mis à jour: 09:33 28.08.2021) Une directive européenne freine l’exploitation du Nord Stream 2. L’idée d’une vente du gazoduc, dont la construction s’achève à peine, est évoquée dans les hautes sphères européennes.
Longtemps en butte à l’hostilité américaine pour sa construction, le Nord Stream 2 se trouve désormais confronté à des problèmes d’exploitation. Et c’est cette fois-ci l’UE qui freine des quatre fers.
La législation européenne stipule en effet qu’une «dissociation» doit exister entre la société qui fournit le gaz et celle qui le transporte et le distribue sur le territoire des Vingt-Sept. Une mesure visant à garantir la concurrence entre les entreprises du secteur, mais qui désavantage le géant du gaz russe, Gazprom.
L’opérateur du Nord Stream 2 s’est déjà élevé contre cet état de fait, dénonçant une réglementation modifiée en 2019, dans le but justement de torpiller le projet. Mais le Tribunal supérieur de Düsseldorf vient de
rejeter un récent recours, porté par Gazprom, qui pointait du doigt les règles européennes, les jugeant discriminatoires.
Devant cette impasse juridique, d’aucuns évoquent désormais ouvertement la piste d’une vente du gazoduc. Une petite musique qu’on entend en particulier à la Commission européenne, selon le journal Frankfurter Allgemeine Zeitung. Pour certains responsables européens, la vente du pipeline serait ainsi «la seule issue possible», relate le quotidien.
Mi-août, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avait déjà critiqué les tentatives d’entrave de la Commission européenne dans l’exploitation du gazoduc. Le ministre des Affaires étrangères avait reproché à l’institution de
ne pas se conduire «correctement» sur ce dossier.
Ce nouvel imbroglio juridique intervient sur fond de flambée des prix de l’énergie. L’essence, l’électricité, tout comme le gaz connaissent en effet une augmentation sensible de leur coût depuis plusieurs semaines. Un constat qui ne devrait pas changer à l’approche de l’automne. En France, les tarifs réglementés d’Engie s'envoleront ainsi de 8,7% HT à partir du 1er septembre, selon la Commission de régulation de l'énergie (CRE).
La situation est due aux niveaux de stockage très bas en Europe depuis plusieurs années, mais aussi à un marché du gaz liquéfié très tendu aujourd’hui, notamment du côté de l’Asie, ce qui diminue l’offre en Europe, précise la CRE. La demande asiatique détourne les cargos porteurs de gaz naturel liquéfié (GNL) du Vieux continent.
Fin août, Sergueï Lavrov
avait justement souligné que l’exploitation du Nord Stream 2 pourrait renforcer «la sécurité énergétique de l’Europe pour les décennies à venir». Le chef de la diplomatie russe avait mis l’accent sur un «projet purement commercial, mutuellement avantageux», dans un entretien au quotidien hongrois Magyar Nemzet.
Le 19 août dernier, Gazprom avait annoncé que l’Europe pourrait bénéficier dès cette année de 5,6 milliards de mètres cubes de gaz fournis via le Nord Stream 2. Le gazoduc a en effet
été achevé à 99% et devrait pouvoir entrer en service après une batterie de tests.