Les appétits s’aiguisent dans le camp Macron à l’approche de la présidentielle

© AFP 2024 FRANCOIS MORIEmmanuel Macron en conseil des ministres
Emmanuel Macron en conseil des ministres - Sputnik Afrique, 1920, 27.08.2021
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La course aux places a commencé dans l’entourage de Macron en vue de la présidentielle, rapporte France info. Une compétition interne qui ne déplaît pas au Président de la République.
Alors que le paysage s’est récemment décanté à droite en vue de la présidentielle, les troupes d’Emmanuel Macron semblent également se mettre en ordre de bataille pour 2022. L’approche de cette échéance électorale réveille les ambitions du côté de la garde rapprochée du Président, détaille France info.
Les postes de directeur de campagne et de porte-parole sont ainsi dans le collimateur de plusieurs poids lourds de la Macronie comme Clément Beaune, le secrétaire d'État aux Affaires européennes ou Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement. Les soutiens de la première heure d'Emmanuel Macron espèrent aussi ne pas être oubliés, à l’image du ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie.
Une course aux strapontins qui a le don d’agacer du côté de la majorité. Un dirigeant LREM confie ainsi à France info trouver «ridicule» ce choc des ambitions. Un conseiller du Président souligne pour sa part que la situation est loin de desservir Emmanuel Macron.
«Chacun essaie de pousser son avantage et ça arrange le chef de l'État. Emmanuel Macron aime diviser pour mieux régner, ça permet à tout le monde de se donner à fond […] De toute façon, le directeur de campagne d'Emmanuel Macron, c'est Emmanuel Macron», explique-t-il à la radio d’information.
Pour l’heure, le chef de l’État semble vouloir se concentrer sur la rédaction d’un programme, plutôt que sur la nomination de lieutenants. Il envisage notamment de consulter l'écologiste Daniel Cohn-Bendit et l'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement, figure du souverainisme de gauche, selon France info.

Un parfum d’élection

En cette fin août, plusieurs autres formations politiques commencent également à échafauder leurs plans pour les prochaines présidentielles. Pour son université d’été, EELV a ainsi eu droit à quelques polémiques entre candidats à la future primaire. La tension est en particulier montée entre Sandrine Rousseau, ancienne porte-parole du parti, et Éric Piolle, actuel maire de Grenoble.
Philippe Juvin - Sputnik Afrique, 1920, 27.07.2021
Le chef des urgences de l'hôpital Pompidou à Paris, Philippe Juvin, dans la course à la présidentielle
Après les écologistes, LFI a ouvert son université d’été à Valence ce 26 août, pour quatre jours de débats. Le parti socialiste en a fait de même à Blois, alors que la perspective d’une union des gauches semble s’éloigner de plus en plus.
À droite, Laurent Wauqiez a jeté l’éponge alors que le député Éric Ciotti (LR) et l’ex-commissaire européen Michel Barnier ont annoncé leur candidature en vue d’une probable primaire de la droite et du centre. Les doutes sur la position d’Éric Zemmour se sont quant à eux éclaircis, le polémiste étant visiblement parti à la pêche aux parrainages. Plus tôt cette année, Valérie Pécresse et Xavier Bertrand s’étaient déjà déclarés candidats pour 2022, ce dernier se refusant pourtant à passer par une primaire.
Ce 25 août, un sondage Harris Interactive pour Challenges donnait Marine Le Pen et Emmanuel Macron en tête des intentions de vote au premier tour, quels que puissent être leurs concurrents. Au second tour, le Président sortant était pressenti vainqueur avec 55% des suffrages, contre 45% à sa rivale.
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