Un rapatrié afghan condamné en France à 10 mois avec sursis pour non-respect de son contrôle administratif

© AFP 2024 JACQUES DEMARTHONUn drapeau français au dessus d'un commissariat de police (archive photo)
Un drapeau français au dessus d'un commissariat de police (archive photo) - Sputnik Afrique, 1920, 25.08.2021
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Un Afghan de 30 ans évacué de Kaboul via Abou Dhabi a été condamné en France à 10 mois avec sursis pour avoir violé sa Micas (mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance), relate BFM TV.
Le Parquet de Paris a condamné ce mercredi 25 août un Afghan de 30 ans à 10 mois avec sursis pour non-respect de la Micas (mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance) à laquelle il était soumis, relate BFM TV.
Le procureur avait requis un an de prison dont six mois ferme avec mandat de dépôt.
L'homme avait été évacué de Kaboul via Abou Dhabi. Membre de la famille d'un individu soupçonné d'avoir des liens avec les talibans*, il a été placé en garde à vue le 23 août après qu'il a quitté Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis, pour Paris, alors qu'il lui était interdit de quitter cette commune.
Les policiers l'ont suivi avant de l'interpeller dans une épicerie du 18e arrondissement de la capitale, pour savoir où il se rendait et s'il devait retrouver quelqu'un. Selon l'agence France-Presse (AFP), il aurait été repéré car il ne portait pas de masque.
L'homme aurait dit avoir suivi un individu vivant dans le même hôtel de Noisy-le-Grand que lui et qui lui aurait proposé de lui acheter les médicaments qu'il voulait obtenir, sans comprendre qu'il se rendait à Paris. Interrogé par les enquêteurs, le second interpellé aurait affirmé que l'Afghan lui avait demandé de l'accompagner à Paris pour acheter des cartes SIM.

Plusieurs Afghans sous surveillance depuis leur arrivée de Kaboul

Le 23 août, le ministre de l'Intérieur a annoncé que cinq Afghans rapatriés en France avaient été placés sous surveillance.
L'un d'entre eux avait admis son appartenance au mouvement Taliban* et reconnu avoir porté des armes en tant que responsable d'un barrage taliban* à Kaboul. D'autre part, ce même individu avait aidé à l'évacuation de l'ambassade de France après la prise de Kaboul le 15 août, selon M.Darmanin. 
Cet homme et trois de ses proches se sont vu notifier la MICAS, tout comme un autre, dont les liens avec ces personnes avaient été établis par une enquête de la Direction générale de la surveillance intérieure (DGSI).
Le 24 août, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a déclaré à ce sujet: «Ce qui primera toujours, c'est la sécurité des Français».
*Organisation terroriste interdite en Russie
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