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Moscou décrit les conditions d’une possible reconnaissance des talibans par la Russie
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Les déclarations, les garanties et les promesses des talibans* auront une influence sur l’attitude de la Russie face aux nouveaux dirigeants de l’Afghanistan... 20.08.2021, Sputnik Afrique
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Sergueï Lavrov, a évoqué la capacité des talibans* à tenir leurs promesses, en réponse à une question sur la possibilité que la Russie reconnaisse le nouveau pouvoir en Afghanistan. Le diplomate a souligné que cela dépendrait de leurs actions et du respect des engagements pris.La position de MoscouVladimir Poutine a déclaré ce 20 août aux journalistes que la Russie était intéressée à ce que la situation soit stable en Afghanistan.Le ministère de la Défense russe a, à son tour, indiqué qu’il suivait les évènements en Afghanistan et était prêt à engager certaines forces si nécessaire. Toutefois, il a ajouté qu’il ne croyait pas que ce qu'il se passait dans ce pays devrait faire peur.Auparavant, Zamir Kaboulov, représentant spécial du Président russe pour l'Afghanistan, avait affirmé que la prise de Kaboul par les talibans* a surpris Moscou, qui pensait que l’armée afghane leur résisterait pendant quelque temps. Pourtant, malgré le fait que le mouvement est placé sur la liste officielle des organisations terroristes en Russie, ainsi qu’au Canada, au Kazakhstan et aux Émirats arabes unis, Moscou ne craint tout de même pas que l’Afghanistan se transforme en une nouvelle incarnation de Daech*, avait-il précisé.L’ambassadeur de Russie en Afghanistan, Dmitri Jirnov, avait rencontré le 17 août un émissaire des djihadistes pour discuter de la sécurité de la mission diplomatique russe dans le pays.Pour rappel, une délégation de talibans* a séjourné en Russie début juillet. Alors, son chef, Shahabuddin Delawar, avait déclaré à Moscou au cours d'une conférence de presse à l'issue des entretiens que le mouvement* ferait tout son possible pour empêcher Daech* d'opérer sur le territoire afghan et qu'ils chercheraient également à mettre fin à la production de drogue.La reprise du contrôleEn 2020, les États-Unis et les talibans* ont signé un accord de paix, le premier en 18 ans de guerre. Il prévoit que les militaires américains doivent quitter l'Afghanistan, ce qui entraîne aussi le départ des troupes de l’Otan, qui utilisent les mêmes infrastructures.En profitant du retrait des forces américaines, le mouvement a lancé une offensive et a pris le contrôle de presque tout le territoire en quelques semaines, entrant le 15 août dans la capitale afghane. Le déroulement des évènements s’est poursuivi par la démission et la fuite du Président qui a trouvé asile aux Émirats arabes unis. Des ressortissants étrangers et des Afghans souhaitant quitter le pays se sont rués vers l’aéroport de Kaboul, où le chaos a régné pendant plusieurs heures.Moscou s’était dit choqué par le fait qu’après 20 ans passés sur place à former la direction politique afghane, les États-Unis rejetaient sur elle la responsabilité de la crise actuelle.*Organisations terroristes interdites en Russie
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Moscou décrit les conditions d’une possible reconnaissance des talibans par la Russie
21:07 20.08.2021 (Mis à jour: 16:27 23.08.2021) Les déclarations, les garanties et les promesses des talibans* auront une influence sur l’attitude de la Russie face aux nouveaux dirigeants de l’Afghanistan, a indiqué le ministre des Affaires étrangères russes.
Sergueï Lavrov, a évoqué la capacité des talibans* à tenir leurs promesses, en réponse à une question sur la possibilité que la Russie reconnaisse le nouveau pouvoir en Afghanistan. Le diplomate a souligné que cela dépendrait de leurs actions et du respect des engagements pris.
«Il y a une réalité sur terre et que tout le monde reconnaît: la réalité. Tout le reste dépend de la manière dont les talibans agissent conformément à leurs déclarations, leurs garanties et leurs promesses», a-t-il déclaré aux journalistes après les négociations entre les dirigeants russe et allemand.
Vladimir Poutine a déclaré ce 20 août aux journalistes que la Russie était intéressée à ce que la situation soit stable en Afghanistan.
Le ministère de la Défense russe a, à son tour, indiqué qu’il suivait les évènements en Afghanistan et était prêt à engager certaines forces si nécessaire. Toutefois, il a ajouté qu’il ne croyait pas que ce qu'il se passait dans ce pays devrait faire peur.
Auparavant, Zamir Kaboulov, représentant spécial du Président russe pour l'Afghanistan, avait affirmé que
la prise de Kaboul par les talibans* a surpris Moscou, qui pensait que l’armée afghane leur résisterait pendant quelque temps. Pourtant, malgré le fait que le mouvement est placé sur la liste officielle des organisations terroristes en Russie, ainsi qu’au Canada, au Kazakhstan et aux Émirats arabes unis, Moscou ne craint tout de même pas que l’Afghanistan se transforme en une nouvelle incarnation de Daech*, avait-il précisé.
L’ambassadeur de Russie en Afghanistan, Dmitri Jirnov, avait rencontré le 17 août un émissaire des djihadistes pour discuter de la sécurité de la mission diplomatique russe dans le pays.
Pour rappel, une délégation de talibans* a séjourné en Russie début juillet. Alors, son chef, Shahabuddin Delawar, avait déclaré à Moscou au cours d'une conférence de presse
à l'issue des entretiens que le mouvement* ferait tout son possible pour empêcher Daech* d'opérer sur le territoire afghan et qu'ils chercheraient également à mettre fin à la production de drogue.
En 2020, les États-Unis et les talibans* ont signé un accord de paix, le premier en 18 ans de guerre. Il prévoit que les militaires américains doivent quitter l'Afghanistan, ce qui entraîne aussi le départ des troupes de l’Otan, qui utilisent les mêmes infrastructures.
En profitant du retrait des forces américaines, le mouvement a lancé une offensive et a pris le contrôle de presque tout le territoire en quelques semaines, entrant le 15 août
dans la capitale afghane. Le déroulement des évènements s’est poursuivi par la démission et la fuite du Président qui a trouvé asile aux Émirats arabes unis. Des ressortissants étrangers et des Afghans souhaitant quitter le pays se sont rués vers l’aéroport de Kaboul, où le chaos a régné pendant plusieurs heures.
Moscou s’était dit choqué par le fait qu’après 20 ans passés sur place à former la direction politique afghane, les États-Unis rejetaient sur elle la responsabilité de la crise actuelle.
*Organisations terroristes interdites en Russie