La Gironde expérimente un pass sanitaire sous forme de «bracelet»

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Un café - Sputnik Afrique, 1920, 19.08.2021
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Il s'agit de «faciliter l'accès des clients», a souligné auprès de l'AFP le président de l'UMIH-33, Laurent Tournier, faisant valoir que «le pass sanitaire a fait baisser sensiblement, voire très sensiblement l'activité» des restaurateurs.
Le département de la Gironde expérimente à partir du 19 août «un bracelet» faisant office de pass sanitaire pour faciliter l'entrée dans les bars et restaurants.
Au total, 20.000 bracelets vont être mis à disposition des établissements dans les lieux touristiques les plus fréquentés de la Gironde, notamment à Bordeaux, dans le bassin d'Arcachon et à Saint-Emilion, selon l'UMIH (Union des métiers et des industrie de l'Hôtellerie) départementale, qui a reçu l'aval des autorités.
L'idée de cette opération test a été «travaillée avec la Préfecture pour la faire rentrer dans les clous», a indiqué mercredi à l'AFP Martin Guespereau, préfet délégué pour la défense et la sécurité.
«Le principe: le client, probablement un habitué de l'établissement, se porte volontaire pour présenter à l'exploitant la preuve de son schéma vaccinal complet ainsi que son identité. Dès lors, il recevra un bracelet inamovible comme sésame, lui permettant d'accéder à l'établissement sans se faire contrôler à nouveau», détaille l'UMIH.
Il s'agit de «faciliter l'accès des clients», a souligné auprès de l'AFP le président de l'UMIH-33, Laurent Tournier, faisant valoir que «le pass sanitaire a fait baisser sensiblement, voire très sensiblement l'activité» des restaurateurs.
Les bracelets, marqués «pass sanitaire UIMH 33» en lettres grises sur fond blanc, devront également porter les trois premières lettres du nom de l'établissement et de la ville où ils auront été attribués.
Mais «la police continuera à contrôler le pass et non le bracelet. On jugera : si ça marche, tant mieux, si ça ne marche pas, on arrête tout. On a la manette», précise M. Guespereau.
Laurent Lutse, président de la branche cafés, brasseries et établissements de nuit à l'UMIH, a pour sa part affirmé à l'AFP, avoir «fait une demande au niveau du ministère de l'Intérieur car on a des doutes au niveau du juridique». Selon lui, «il faut un QR code et non pas un chiffre sur le bracelet sinon il y aura de la fraude».
En attendant, Charlène Lagnier, directrice de l'Orangerie, un restaurant à la terrasse réputée dans l'enceinte du Jardin public de Bordeaux, se réjouit déjà: «C'est une facilité, ce sera deux fois plus rapide pour nous, on aura moins de perte de temps à vérifier» si les clients sont en règle.
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