Une puce implantée dans la main, il évoque les capacités multiples de son gadget – vidéo

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Main - Sputnik Afrique, 1920, 18.08.2021
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Les implants électroniques sous la peau feront-ils un jour partie de notre quotidien? Un expert prédit leurs possibles champs d’application.
Conçue il y a plus de dix ans, la micropuce électronique ne fait déjà plus partie de la science-fiction. George Held, directeur des produits numériques de l’entreprise de télécommunication Veon (anciennement Vimpelcom), s’en ai fait implanter plusieurs au cours des dernières années, au fil de leur modernisation. Devant une équipe de Sputnik, il montre comment effectuer un paiement en ligne grâce à celle-ci.
Si le paiement sans contact paraît l’utilisation la plus évidente, lui évoque plutôt l’apport de la puce pour la santé.
«J'utilise la puce actuelle plutôt comme un bracelet de fitness: elle mesure les niveaux d'oxygène, toute une série d'indicateurs dans le sang, vous pouvez les voir sur votre smartphone», explique-t-il.
En Russie, quelques adeptes du «biohacking» se sont fait implanter de telles puces, où leur utilisation relève de l’ordre du gadget, comme ouvrir des portes et passer le portillon du métro. Tout cela «appartient au passé, l'application moderne est pour la santé, pour un mode de vie sain», estime le spécialiste.
Il y a quelques années, M.Held s’est fait implanter une puce de deuxième génération dans un salon de tatouage à Dubaï, là où il travaillait à l’époque, «car aucun médecin ou autre spécialiste n'était disposé à le faire sans la certification de l'autorité médicale américaine, la FDA [Food and Drugs administration, ndlr]». Sa main est désormais «équipée» d’une puce de quatrième génération. «Les choses innovantes sont cool, mais la technologie elle-même peut être tellement en avance sur l'humanité que nous ne sommes pas toujours prêts à l'adopter», conclut-il.

Dans l’armée

En 2018, quelques milliers de Suédois ont accepté de faire l’expérience. Un implant dans leur peau fait office à la fois de clé, de porte-monnaie, de billet de transport ou de carte de visite.
En décembre 2020, le comité d’éthique du ministère de la Défense a autorisé le lancement de recherches sur des techniques invasives et non invasives visant à créer des soldats «augmentés» au sein de l’armée française. Des puces sous-cutanées permettraient notamment de transmettre des informations ou de prendre le contrôle d’une arme.
En avril dernier, le Pentagone a annoncé avoir mis au point une micropuce capable de détecter le Covid-19 dans l’organisme, et ce avant l’apparition de symptômes. Là aussi, la technologie est pensée pour un usage militaire, notamment pour prévenir de la contamination de soldats face à des armes biologiques ou des maladies infectieuses. Reste à savoir si de telles puces ne sont pas susceptibles d’être piratées.
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