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Elles «ne pourront bientôt plus que pleurer»: Mila redoute «l’oppression de l’islam» en Afghanistan
Elles «ne pourront bientôt plus que pleurer»: Mila redoute «l’oppression de l’islam» en Afghanistan
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«Que voient vos yeux à travers le grillage de votre burqa?» Mila, victime de harcèlement en ligne après une vidéo polémique sur l’islam, a exprimé sa... 17.08.2021, Sputnik Afrique
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Mila, cyberharcelée pour avoir critiqué l’islam, s’est adressée aux femmes, notamment aux Afghanes, sur fond de l’aggravation des tensions en Afghanistan où les taliban* ont repris le pouvoir, disant assister à un «désastre».«Que voient vos yeux à travers le grillage de votre burqa? Après avoir entraperçu un court instant la liberté, l’éducation et la possibilité d’avoir un avenir, je crains que vous ne voyez maintenant que nos lâchetés», lance-t-elle dans un communiqué sans cacher sa grogne par rapport à «ceux et (…)celles qui se taisent, qui ne dénoncent pas le sort qui [leur] est réservé par ceux qui veulent imposer la loi islamique pure».«Asservissement des femmes»Ce dont ses compatriotes et «femmes européennes» devraient se rendre compte, c’est «l’oppression de l’islam» et «l’asservissement des femmes et des petites filles à la loi de l’homme» en Afghanistan.La question des droits des femmes flotte dans l’air depuis plusieurs jours après l’avancée du mouvement taliban* jusqu’à la capitale, Kaboul. La correspondante de CNN Clarissa Ward a averti que la condition des femmes était susceptible de changer prochainement, alors qu’elle-même a dû porter le hijab le temps d’un reportage dans les rues de Kaboul.Pendant le précédent règne des taliban* entre 1996 et 2001, il était interdit aux femmes de travailler et aux filles d’aller à l’école.Un groupe d’Afghanes est descendu manifester le 16 août en Iran contre le retour au pouvoir du groupe radical dans leur pays d’origine. Une action de femmes afghanes s'est également produite à Kaboul.Avant de s’en prendre aux féministes qui ne sont, selon elle, pas assez «woke» dans leur bataille. Un combat moins«dangereux» que ceux qu’elles mènent habituellement, finit-elle par accuser.Ce qu’a critiqué MilaLes menaces de mort et de viol ont poursuivi la jeune femme, alors adolescente, après qu’elle a fait, en 2020, un live sur Instagram critique envers l’islam. La discussion est partie paisiblement des préférences amoureuses jusqu'à un point de non-retour: un abonné, soutenant un autre, un séducteur que l’adolescente a poliment éconduit lors du live, lui a envoyé une menace de mort invoquant Allah.L’adolescente a déclaré rejeter toutes les religions. Détaillant par la suite sa vision, elle a affirmé «déteste[r] la religion, le Coran, il n’y a que de la haine là-dedans, c’est de la merde». Là, une campagne de haine à son encontre a été orchestrée.Mila a été déscolarisée et placée sous protection policière. Selon son avocat, elle a été la cible de «100.000 messages» haineux. En juillet dernier, 11 jeunes jugés pour avoir participé à son cyberharcèlement ont reçu des peines de quatre à six mois de prison avec sursis.*Organisation terroriste interdite en Russie
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Elles «ne pourront bientôt plus que pleurer»: Mila redoute «l’oppression de l’islam» en Afghanistan
21:14 17.08.2021 (Mis à jour: 16:09 19.11.2021) «Que voient vos yeux à travers le grillage de votre burqa?» Mila, victime de harcèlement en ligne après une vidéo polémique sur l’islam, a exprimé sa préoccupation par «l’oppression de l’islam» envers les femmes afghanes dans un message acerbe pointant du doigt l’inertie des féministes.
Mila,
cyberharcelée pour avoir critiqué l’islam, s’est adressée aux femmes, notamment aux Afghanes, sur fond de l’aggravation des tensions en Afghanistan où
les taliban* ont repris le pouvoir, disant assister à un «désastre».
«Que voient vos yeux à travers le grillage de votre burqa? Après avoir entraperçu un court instant la liberté, l’éducation et la possibilité d’avoir un avenir, je crains que vous ne voyez maintenant que nos lâchetés», lance-t-elle dans un communiqué sans cacher sa grogne par rapport à «ceux et (…)celles qui se taisent, qui ne dénoncent pas le sort qui [leur] est réservé par ceux qui veulent imposer la loi islamique pure».
«Asservissement des femmes»
Ce dont ses compatriotes et «femmes européennes» devraient se rendre compte, c’est «l’oppression de l’islam» et «l’asservissement des femmes et des petites filles à la loi de l’homme» en Afghanistan.
La question des droits des femmes flotte dans l’air depuis plusieurs jours après l’avancée du mouvement taliban* jusqu’à la capitale, Kaboul. La correspondante de CNN Clarissa Ward a averti que la condition des femmes était susceptible de changer prochainement, alors qu’elle-même
a dû porter le hijab le temps d’un reportage dans les rues de Kaboul.
Pendant le précédent règne des taliban* entre 1996 et 2001, il était interdit aux femmes de travailler et aux filles d’aller à l’école.
Un groupe d’Afghanes est descendu manifester le 16 août
en Iran contre le retour au pouvoir du groupe radical dans leur pays d’origine. Une action de femmes afghanes s'est également produite à Kaboul.
«Les Afghanes ne pourront bientôt plus que pleurer, en silence, emprisonnées derrière leur draps bleus», insiste Mila dans son message intitulé «Ne détournons pas le regard».
Avant de s’en prendre aux féministes qui ne sont, selon elle, pas assez «woke» dans leur bataille. Un combat moins«dangereux» que ceux qu’elles mènent habituellement, finit-elle par accuser.
Les menaces de mort et de viol ont poursuivi la jeune femme, alors adolescente, après qu’elle a fait, en 2020, un live sur Instagram critique envers l’islam. La discussion est partie paisiblement des préférences amoureuses jusqu'à un point de non-retour: un abonné, soutenant un autre, un séducteur que l’adolescente a poliment éconduit lors du live, lui a envoyé une menace de mort invoquant Allah.
L’adolescente a déclaré rejeter toutes les religions. Détaillant par la suite sa vision, elle a affirmé «déteste[r] la religion, le Coran, il n’y a que de la haine là-dedans, c’est de la merde». Là, une campagne de haine à son encontre a été orchestrée.
Mila a été déscolarisée et placée sous protection policière. Selon son avocat, elle a été la cible de «100.000 messages» haineux. En juillet dernier, 11 jeunes jugés pour avoir participé à son cyberharcèlement ont reçu des
peines de quatre à six mois de
prison avec sursis.
*Organisation terroriste interdite en Russie