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Ces îles que la France peut perdre au XXIe siècle à cause du changement climatique
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L’archipel français de Saint-Pierre-et-Miquelon ressent de plus en plus l’influence du changement climatique sur son littoral, selon Europe 1. Des résidents... 17.08.2021, Sputnik Afrique
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Des résidents de la collectivité d’outre-mer de Saint-Pierre-et-Miquelon, située sur huit petites îles dans l’Atlantique du Nord à l’est du Canada, éprouvent les conséquences du réchauffement climatique plus vivement que leurs compatriotes en France métropolitaine, relate la radio Europe 1.Construites principalement sur le bord de l’océan, leurs maisons de toutes les couleurs sont menacées par la montée des eaux qui semble être un effet inévitable du changement du climat à l’échelle planétaire.Zone à fort risque de submersionLa commune de Miquelon-Langlade est depuis trois ans classée en zone à fort risque de submersion, ce qui rend la vie de ses habitants encore plus compliquée, expose Europe1.Aucune nouvelle construction n’étant possible, le lancement d’un projet économique ou social ressemble, selon l’un des représentants de la commune, Nicolas Lemaine, à «un parcours du combattant».Une des conséquences de la situation est la fuite des jeunes en direction du continent.Délocalisation comme solutionSelon Europe1, la nature a déjà donné un signal aux habitants de Miquelon-Langlade: il faudra dans le futur trouver une alternative plus sécurisée à leur domicile sur le littoral. Cet hiver, l’unique route entre les deux parties du village a été coupée par les vagues.Les jeunes de Miquelon-Langlade ont proposé de délocaliser le village plus loin du bord de l’océan pour éviter les effets néfastes de la montée des eaux, fait savoir le média.Le projet est approuvé par le maire, qui cependant ne voit des perspectives à sa mise en place que d’ici minimum 50 ans. La période de réalisation de cette initiative de sauvetage de Miquelon-Langlade est par ailleurs un facteur clé, car personne ne peut prédire avec précision combien de temps l’acteur majeur de cette histoire, l’océan, va réserver aux résidents de cette commune française, conclut Europe 1.Cri d’alarme de l’OnuLe Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), fondé en 1988 auprès de l’Organisation des Nations unies (Onu), a publié le 9 août son premier rapport en huit ans. Le document, qui est le résultat du travail de centaines d’experts de 66 pays, a lancé un avertissement sévère sur la progression du réchauffement climatique et la responsabilité «sans équivoque» de l'humanité.Dans son rapport, le GIEC a constaté des effets irréversibles de l’augmentation du niveau de gaz à effet de serre dans l'atmosphère de notre planète et le dérèglement climatique accompagné par des phénomènes météorologiques extrêmes, dont le nombre ne va qu’accroître.Le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a qualifié cette étude globale de «code rouge pour l'humanité», pour appeler tous les pays à abandonner l’utilisation massive du charbon et d'autres combustibles fossiles polluants.
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Ces îles que la France peut perdre au XXIe siècle à cause du changement climatique
07:00 17.08.2021 (Mis à jour: 16:08 19.11.2021) L’archipel français de Saint-Pierre-et-Miquelon ressent de plus en plus l’influence du changement climatique sur son littoral, selon Europe 1. Des résidents voudraient trouver une solution pour rester sur les îles, mais personne ne sait combien de temps la planète leur réserve.
Des résidents de la collectivité d’outre-mer de Saint-Pierre-et-Miquelon, située sur huit petites îles dans l’Atlantique du Nord à l’est du Canada, éprouvent les conséquences du réchauffement climatique plus vivement que leurs compatriotes en France métropolitaine, relate la radio Europe 1.
Construites principalement sur le bord de l’océan, leurs maisons de toutes les couleurs sont menacées par la
montée des eaux qui semble être un effet inévitable du changement du climat à l’échelle planétaire.
Zone à fort risque de submersion
La commune de Miquelon-Langlade est depuis trois ans classée en zone à fort risque de submersion, ce qui rend la vie de ses habitants encore plus compliquée, expose Europe1.
Aucune nouvelle construction n’étant possible, le lancement d’un projet économique ou social ressemble, selon l’un des représentants de la commune, Nicolas Lemaine, à «un parcours du combattant».
«C'est vraiment compliqué aujourd'hui de débloquer quelque chose», déplore-t-il au micro de la radio.
Une des conséquences de la situation est la fuite des jeunes en direction du continent.
«Ils ne reviendront pas tout simplement», poursuit Nicolas Lemaine. «Il faut que l'on trouve des solutions pour pouvoir rester ici».
Délocalisation comme solution
Selon Europe1, la nature a déjà donné un signal aux habitants de Miquelon-Langlade: il faudra dans le futur trouver une alternative plus sécurisée à leur domicile sur le littoral. Cet hiver, l’unique route entre les deux parties du village a été coupée par les vagues.
«On est obligé de revoir totalement notre façon de vivre», avoue au média le maire de la commune, Franck Detcheverry, en ajoutant que c’est la nouvelle réalité qui fait peur.
Les jeunes de Miquelon-Langlade ont proposé de délocaliser le village plus loin du bord de l’océan pour éviter les effets néfastes de la montée des eaux, fait savoir le média.
Le projet est approuvé par le maire, qui cependant ne voit des perspectives à sa mise en place que d’ici minimum 50 ans. La période de réalisation de cette initiative de sauvetage de Miquelon-Langlade est par ailleurs un facteur clé, car personne ne peut prédire avec précision combien de temps l’acteur majeur de cette histoire, l’océan, va réserver aux résidents de cette commune française, conclut Europe 1.
Le
Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), fondé en 1988 auprès de l’Organisation des Nations unies (Onu), a publié le 9 août son premier rapport en huit ans.
Le document, qui est le résultat du travail de centaines d’experts de 66 pays, a lancé un avertissement sévère sur la progression du
réchauffement climatique et la responsabilité «sans équivoque» de l'humanité.
Dans son rapport, le GIEC a constaté des effets irréversibles de l’augmentation du niveau de gaz à effet de serre dans l'atmosphère de notre planète et le dérèglement climatique accompagné par des phénomènes météorologiques extrêmes, dont le nombre ne va qu’accroître.
Le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a qualifié cette étude globale de «code rouge pour l'humanité», pour appeler tous les pays à abandonner l’utilisation massive du charbon et d'autres combustibles fossiles polluants.