Ce que l’on sait des causes de la mort du prêtre en Vendée

© AFP 2024 SEBASTIEN SALOM-GOMIS Saint-Laurent-sur-Sevre, le 9 août 2020
 Saint-Laurent-sur-Sevre, le 9 août 2020 - Sputnik Afrique, 1920, 11.08.2021
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L’autopsie du corps du père Olivier Maire, tué le 9 août, a révélé que sa mort a été entraînée par des lésions cérébrales suite à des «coups violents» ayant provoqué des hémorragies internes et externes, a fait savoir le parquet de La Roche-sur-Yon. La nature de l’arme utilisée n’est toutefois pas connue.
Attaqué par le présumé auteur de l’incendie de la cathédrale de Nantes en 2020, le prêtre Olivier Maire en Vendée est décédé de lésions cérébrales suscitées par des «coups violents» portés à la tête, a indiqué le parquet de La Roche-sur-Yon.
«Ces lésions cérébrales importantes ont entraîné des hémorragies internes et externes, le décès étant, selon les conclusions du médecin légiste, intervenu rapidement après que les coups aient été portés», précise le communiqué du parquet, dont l’AFP a pris connaissance.
Cependant, la nature de l’arme du crime n’a pas été établie lors de l’examen.

Un Rwandais instable psychologiquement

En revenant sur la levée de la garde à vue d’Emmanuel Abayisenga, quadragénaire rwandais qui s’est accusé de l’homicide, le parquet a conforté l’incompatibilité de l’état psychique de l’individu avec cette mesure privative de liberté, en conformité avec l’examen psychiatrique subi par l’assassin présumé le 9 août.
Il a été hospitalisé «en milieu psychiatrique à la demande d'un représentant de l'État suite aux deux arrêtés des 9 et 10 août 2021 des préfets du Maine-et-Loire et de la Vendée», a noté le communiqué.
Une enquête a été ouverte pour «homicide volontaire» sans aucun lien «à un motif terroriste», avait fait savoir le 9 août le vice-procureur de La Roche-sur-Yon, Yannick Le Goater.
Dans le cadre de l’enquête sur l’incendie de la cathédrale de Nantes survenu le 18 juillet 2020, Emmanuel Abayisenga avait été emprisonné du 20 juillet 2020 au 31 mai 2021. Il a été ensuite placé sous contrôle judiciaire, avec une obligation de résidence au sein de la communauté religieuse des Monfortains.
Ce clandestin rwandais n’avait pas été expulsé du territoire français après les faits à Nantes en 2020, en raison de l’attente de son procès, a expliqué Gérald Darmanin après que plusieurs personnalités politiques s’étaient interrogées sur les causes de sa résidence en France.

Pas de haine envers l’auteur des faits

Pour le frère de la victime, interrogé par BFM TV, c’est «un choc» d’apprendre la façon dont la vie du père Olivier Maire s’est terminée.
«On aurait préféré qu’on nous dise qu’Olivier était décédé d’un malaise ou d’un problème cardiaque plutôt que d’apprendre comment il a été tué.»
Il a également assuré ne pas avoir de haine envers l’assassin.
Ce prêtre de 60 ans a été tué dans la nuit du 8 au 9 août. Le lundi matin, l’auteur présumé s’est rendu à la gendarmerie de Mortagne-sur-Sèvre pour se dénoncer.
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