Ce qu’a dit Emmanuel Macron après la décision du Conseil constitutionnel - vidéo

© AFP 2024 LUDOVIC MARINEmmanuel Macron, le 1er mai 2021
Emmanuel Macron, le 1er mai 2021 - Sputnik Afrique, 1920, 06.08.2021
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Dans une nouvelle vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le Président de la République prend la défense du pass sanitaire après sa validation par le Conseil constitutionnel. Il estime que se faire tester ou vacciner pour aller dans certains lieux publics, c'est faire preuve d'une «liberté responsable».
Après que le Conseil constitutionnel a validé le 5 août l’extension du pass sanitaire, mais a censuré le placement à l’isolement obligatoire et «la rupture anticipée de certains contrats de travail» Emmanuel Macron est intervenu via une vidéo publiée sur Instagram.
Cette fois-ci, il a répondu à une question des internautes concernant le fait que le pass sanitaire est «une privation de notre liberté».
Le Président de la République s’est exprimé pour défendre la généralisation du pass. Il a indiqué qu’»en société, parce que nous dépendons les uns des autres, la liberté ne se conjugue pas au singulier», en utilisant comme exemple l’alcool au volant pour dessiner les contours de la «liberté responsable».
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«Je suis tout à fait libre de boire un verre, deux verres, trois verres, quatre verres de vin, de rester chez moi, de voir des amis, il n'y a aucun problème», a-t-il déclaré en ajoutant que «par contre depuis des années on a accepté qu'après avoir bu je ne suis plus libre de prendre le volant parce qu'à ce moment-là ma liberté de prendre le volant peut vous mettre en danger, peut mettre en danger une jeune fille qui traverse la rue ou quelqu'un qui n'a rien à voir».
Ce qui est pareil, selon lui, avec l’application du pass sanitaire.
«Je peux décider de ne pas me faire vacciner et de rester à la maison, mais si je vais dans des lieux où je risque de contaminer d'autres personnes qui, elles, ont pris des précautions, à ce moment-là je dois ou me faire tester ou me faire vacciner, c'est la liberté responsable, la liberté d'une citoyenne ou d'un citoyen».
Le chef de l’État a souligné que «d'autres pays avaient adopté» le pass sanitaire, et «qu'on n'était pas les seuls et que c'est ce qui nous permettait de ne pas tout refermer».

Décision du Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a validé l'essentiel de la loi qui élargira dès le 9 août le pass à de nouveaux lieux publics, dont les cafés et restaurants, foires et salons professionnels ainsi qu’aux avions, trains, cars longs trajets et établissements médicaux sauf urgence. Les jeunes de 12 à 17 ans en sont exemptés jusqu'au 30 septembre. L’obligation vaccinale pour les soignants est aussi acceptée. 
Ce document est déjà entré en vigueur en juillet dans les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes.
L’instance a censuré les dispositions de la loi sanitaire prévoyant qu'un CDD ou contrat d'intérim puisse être rompu «avant son terme» par l'employeur faute de pass sanitaire, mais elle a en revanche validé la procédure de suspension du contrat de travail sans rémunération.
En réaction à la décision du Conseil constitutionnel, quelques centaines de manifestants étaient massés le 5 août en début de soirée devant le Conseil d’État à Paris. Selon l’AFP, ils ont scandé «Macron, ton pass, on n'en veut pas», «Liberté, liberté». Sur des pancartes, on pouvait lire: «Pass de la honte», «boycott total» ou «refusez d'être cobaye».
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