Megan Kalmoe n’a pas réussi à cueillir des lauriers (quatrième avec Tracy Eisser en finale B de deux de pointe sans barreur) et a décidé de compenser son échec par une accusation gratuite envers ses concurrentes russes. Elle a affirmé qu’elle traduisait l’opinion de nombreuses autres représentantes de sa discipline «trop polies» pour s'exprimer.
«Voir une équipe qui ne devrait même pas être ici repartir avec une médaille d’argent est un sentiment désagréable. Vraiment décevant dans l’ensemble et je le ressens pour les autres athlètes de la finale A. Un grand amour à toutes mes amies sœurs-ennemies qui ont tout donné là-bas», a-t-elle tweeté.
Seeing a crew who shouldn’t even be here walk away with a silver is a nasty feeling. Really disappointing overall and I feel for the other athletes in the A Final. Big love to all my friends and frenemies who gave it everything out there.
— Megan Kalmoe (@megankalmoe) July 29, 2021
Dans un entretien au site Row2k elle a détaillé qu'elle exprimait l’opinion de nombreuses autres sportives «trop polies pour dire certaines choses» qu’elle était «prête à dire». Selon elle les Russes ne devaient pas participer aux Jeux et ont privé d’autres rameuses «très qualifiées» de médailles.
Murphy accuse puis rétropédale
Même son de cloche du côté de l’Américain Ryan Murphy, médaillé d’argent du 200 mètres dos devancé par le Russe Evgueni Rylov.
Après avoir perdu son titre olympique, il a déclaré que la finale de ce vendredi n’était «probablement pas propre».
Il est vrai qu’il a aussitôt expliqué qu’il ne soupçonnait pas de dopage le sportif russe et n’avait pas l’intention de faire des allégations. Il les a félicités, lui et le Britannique Luke Greenbank (médaillé de bronze) en disant qu’«ils ont fait un travail incroyable» et que c’étaient «tous les deux des nageurs très talentueux».
«En fin de compte… je pense que (le dopage) est toujours important dans la natation et c'est ce que c'est», a-t-il conclu.
Une incompréhension, selon le champion olympique
Evgueni Rylov a déclaré qu'il était surpris par les premiers commentaires de Murphy et qu'il avait toujours soutenu l'absence de dopage. Il a annoncé un peu plus tard qu’il lui avait parlé et que c’était une incompréhension,
Jeudi 29 juillet, le directeur général de l’Agence internationale de test Benjamin Cohen a déclaré que les athlètes russes avaient été parmi les plus testés à l'approche des Jeux olympiques de Tokyo.