Deux roquettes ont visé le 29 juillet à l'aube la Zone verte ultra sécurisée de Bagdad, où se trouve l'ambassade américaine, sans faire de victimes ou de dégâts, a indiqué une source sécuritaire irakienne à l'AFP.
Joe Biden a annoncé une «nouvelle phase» pour les 2.500 militaires encore déployés en Irak, avec une mission exclusivement centrée sur la formation des troupes irakiennes et le partage de renseignements. Mais aucun retrait de troupes n'a été annoncé.
L'annonce a été saluée par l'aile politique de la coalition pro-Iran en Irak, mais pas par les groupes les plus radicaux.
Dans un communiqué publié mercredi, un «Comité de coordination des factions de la résistance irakienne» a dénoncé une «manipulation destinée à prolonger la présence américaine» en Irak. «Il n'y a pas de retrait américain», ajoute le texte, exigeant le départ de toutes les forces étrangères et le transfert des bases militaires de la coalition internationale à l'armée irakienne. «La résistance poursuivra son action jusqu'à un vrai retrait», ajoute le communiqué.
La coalition internationale antiterroriste en Irak compte encore 3.500 militaires étrangers, dont 2.500 Américains.