"Nous allons déposer des recours (...) pour tenter de freiner ces licenciements", a déclaré à la télévision RTP Alfredo Mendonça, président du syndicat des pilotes (SPAC), qui s'est mobilisé mardi avec d'autres représentants de syndicats devant le siège de la compagnie à Lisbonne.
Ce plan concerne 124 salariés dont 35 pilotes, 28 membres d'équipage, 38 agents des services de maintenance et 23 employés du siège.
Il s'agit de l'un des moments "les plus difficiles de l'histoire de TAP", a regretté le Syndicat national du personnel de l'aviation civile (SNPVAC) dans un communiqué, en dénonçant une gestion de la situation "sans aucun sens social".
Les difficultés de la compagnie portugaise se sont accrues avec la pandémie de Covid-19, qui a mis un coup de frein aux voyages en avion.
Le plan, qui prévoyait initialement le départ de quelque 2.000 salariés sur près de 10.000 avant la pandémie, a été revu à la baisse grâce aux négociations préalables avec les salariés en vue de départs volontaires, avait expliqué la compagnie.
Les syndicats de TAP avaient conclu en février un accord à ce sujet mais ils estiment que les licenciements désormais sont faits "à l'aveugle", sans tenir compte des situations particulières des salariés.
Le plan de restructuration prévoit également des baisses de salaires et la réduction de la flotte d'une centaine d'avions à quelque 88 appareils.