La mairie d'Azay-le-Rideau a été retrouvée taguée de croix gammées ce mardi 27 juillet, relate France Bleu.
Les fonctionnaires ont trouvé le bâtiment dégradé en arrivant ce matin au travail. Le porche d'entrée a été recouvert d’au moins neuf croix gammées peintes en rouge.
Selon la maire de la ville, Syvlia Pascaud-Gaurier, ce genre de vandalisme ne s’était jamais vu à Azay-le-Rideau. Elle a précisé qu’une plainte avait déjà été déposée.
«C'est odieux, ces personnes qui ont fait ça n'ont semble-t-il pas d'autres mots ni de manière de s'exprimer qu'avec ce type d'actes. Je n'ai que du mépris pour ce genre d'attitude», a-t-elle déclaré, citée par la chaîne.
Son adjoint à la Culture, Périco Légasse, a estimé qu’il s’agissait d’une attaque contre un «symbole de l'État» au micro de France Bleu Touraine.
L’enquête a été lancée et selon les premiers éléments, les vandales sont été les «jeunes un peu éméchés opposés au pass sanitaire».
Des actes répétitifs
Ce n’est pas la première fois que des anti-pass sanitaire visent des bâtiments administratifs, ceux des forces de l’ordre ou des centres de vaccination.
Notamment, le 22 juillet, un centre de vaccination de Neuillé-Pont-Pierre (en Indre-et-Loire) avait été vandalisé et tagué d’une étoile de David dessinée à la peinture noire. Qui plus est, des étoiles de David sont également apparues dans la commune sur trois panneaux indiquant la localisation du centre de vaccination, détaille France Bleu.
En outre, parmi les plus récentes, le centre de vaccination contre le Covid-19 de Lans-en-Vercors, en Isère, qui a été découvert dans la matinée du 17 juillet hors d'usage, tous ses systèmes anti-incendie ayant été ouverts. Du mobilier, des seringues et des compresses ont été endommagés. «ARN=Danger», «Vaccin=génocide»: des inscriptions anti-vaccins ainsi que des croix de Lorraine ont aussi été tagués sur l'édifice ainsi que sur l'office de tourisme.
Dans les Pyrénées-Atlantiques, un incendie s’est déclaré dans le centre de vaccination d'Urrugne, dans la nuit du 17 au 18 juillet. Une enquête pour destruction volontaire a été ouverte.
Le 18 juillet, c’est celui d’Audincourt, dans le Doubs, qui a été privé d’électricité pendant plus d’une heure.