Dix-neuf records des plus basses températures ont été observés dans plusieurs régions d’Afrique du Sud, a annoncé le 23 juillet le service météorologique national (South Africa Weather Service, SAWS).
📢A total of 19 new records smashed over the last 24 hours. Many of these records are minimum temperatures. pic.twitter.com/H4E99Drt2o
— SA Weather Service (@SAWeatherServic) July 23, 2021
À Johannesburg, le thermomètre a affiché jusqu’à -7 degrés Celsius, le minimum précédent ayant été enregistré le 19 juillet 1995, avec -6,3°C.
Lekker koud 🥶🥶 pic.twitter.com/IOxGMvLgBI
— @BradvBeuge (@BradvB4) July 24, 2021
Le mercure est tombé le plus bas à Kimberley, où le nouveau record de basse température s’est chiffré à -9,9 degrés par rapport au minimum de -8,1°C enregistré en juillet 2000.
It’s snowing in Kimberley #SASnow pic.twitter.com/EyireJBmrI
— Ashmund (@Ashmund_Martin) July 22, 2021
Dans certaines parties du pays il a neigé, mais les météorologues pronostiquent que des températures normales reviendront bientôt.
Records de froid sur notre planète
L’Afrique du Sud, même en pleine saison hivernale comme maintenant, est loin d’être l’endroit le plus froid de la Terre.
Le record de froid dans l’air a été rapporté en mars 2021 dans la revue Geophysical Research Letters par des scientifiques du Centre national pour l’observation terrestre (National Centre for Earth Observation) de l'université d'Oxford, au Royaume-Uni. Un satellite américain a enregistré en décembre 2018, juste au-dessus de l'équateur dans le Pacifique occidental, la température de -111°C au sommet d'un système de nuages de tempête tropicale. Plus la tempête est froide, plus elle est capable de produire des conditions météorologiques extrêmes, telles que la foudre et les inondations, ont indiqué les auteurs de l’étude. Et d’ajouter que ces orages ultra-froids risquent de se multiplier à l'avenir, les raisons de ce phénomène nécessitant encore plus d’observations et d’analyse.
Chaleurs extrêmes et des nuages «cracheurs de feu» au Canada
À l’autre bout du monde, sur le continent américain, le Canada connaît cet été une canicule sans précédent, accompagnée d’une kyrielle de morts subites et de feux de forêts.
Le mois de juin dernier a été reconnu par les chercheurs comme le plus chaud en Amérique de toute l’histoire des observations météorologiques, avec des températures record allant parfois au-delà de 45°C en plusieurs points du pays.
Les choses peuvent être davantage compliquées par l’apparition début juillet d’un phénomène naturel de pyrocumulonimbus, connu sous le nom de nuages «cracheurs de feu».
Générés eux-mêmes par les incendies, ces nuages sont susceptibles de créer de nouvelles tornades de feu et d’ainsi représenter un problème supplémentaire pour les pompiers.