«Des dizaines de manifestants présents, certains d'entre eux s'en sont pris à deux journalistes de BFMTV», a affirmé à l'antenne en début de soirée la présentatrice Aurélie Casse. «Un comportement inadmissible que la rédaction de BFMTV condamne, et d'ailleurs nous allons porter plainte contre les auteurs de ces actes», a-t-elle ajouté.
Les images tournées devant le Sénat en fin d'après-midi montrent des manifestants invectivant et menaçant physiquement deux reporters.
🔴 Scène violente où l'équipe de @IgorSahiri de @BFMTV est chassée de la manifestation contre le #PassSanitaire. Une journaliste de la chaîne est particulièrement bouleversée. La chaîne a été vivement critiquée suite à sa couverture de la manifestation de samedi dernier. pic.twitter.com/7YmF9zXA3n
— VA+ (@VAplus_) July 22, 2021
Durant ce rassemblement organisé jeudi à l'appel de l'ancien candidat à la présidentielle François Asselineau, ces journalistes ont été pris à partie par des manifestants, ont constaté des journalistes de l'AFP sur place qui faisaient état d'une ambiance hostile aux médias.
#SputnikVidéo | @UPR_Asselineau à la tête de la manifestation contre le pass sanitaire à Paris: «Il est autorisé d’aller dans des hypermarchés, mais il n’est pas autorisé d’aller dans un musée, il y a des petits musées de province où il n’y pas un chat.»#PassSanitaire #Senat pic.twitter.com/gHWmWs5ye2
— Sputnik France (@sputnik_fr) July 22, 2021
BFMTV condamne fermement ces actes de violence injustifiables et engagera des poursuites visant leurs auteurs.
— BFMTV (@BFMTV) July 22, 2021
La rédaction de BFMTV poursuivra sa mission d’information au plus près des faits partout où l’actualité le nécessite. pic.twitter.com/WXgdzpG0Pb
Une vingtaine de personnes se sont attroupées autour des journalistes de BFMTV, avant de les faire reculer en proférant des menaces. Les manifestants les ont poursuivis en criant «BFM collabo!», les incitant à partir se réfugier derrière des policiers.
Le journaliste Igor Sahiri a expliqué à l'antenne que les violences avaient été évitées grâce à deux agents de sécurité de la chaîne et qu'il avait dû renoncer à couvrir cette manifestation.
«Heureusement, il n'y a pas eu de coups. En revanche il y a eu un torrent de haine contre moi et contre mon équipe. On nous a traités de tous les noms», a-t-il rapporté. «En gros ils nous reprochent de ne pas dire la vérité».
Les équipes de BFMTV avaient également été invectivées à plusieurs reprises lors des manifestations de «gilets jaunes» fin 2018, par des personnes qui reprochaient à la chaîne sa proximité avec l'exécutif.