En ce premier jour de l’examen par les députés du projet de loi gouvernemental prévoyant notamment l’extension du pass sanitaire et la vaccination obligatoire des soignants, de nombreux opposants à ce texte se sont mobilisés ce 21 juillet près de l’Assemblée nationale.
«Le pass, le pass ne passera pas» scandaient les manifestants.
#SputnikPhotos | Une manifestation contre l’extension du pass sanitaire et la vaccination obligatoire des soignants se tient ce 21 juillet à #Paris, devant l’#AssembléeNationale. Le projet de loi y est actuellement examiné#PassSanitaire pic.twitter.com/2oMRWdBBFX
— Sputnik France (@sputnik_fr) July 21, 2021
Certains participants étaient vêtus de gilets jaunes et l’un des leaders du mouvement de 2018, Jérôme Rodrigues, y était notamment présent. Interrogé par Sputnik, M.Rodrigues dénonce la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement.
«Aujourd’hui, la maîtrise du Covid, elle est passée par la répression, des amendes et des mises à mal du peuple français à défaut de passer par la responsabilisation, l’éducation et d’arrêter d’infantiliser l’ensemble des Français», explique-t-il.
#SputnikVidéo | Jérôme Rodrigues: «Je pense qu’aujourd’hui la maîtrise du Covid est passée par la répression, des amendes et des mises à mal du peuple français»#AssembleeNationale #PassSanitaire #Paris pic.twitter.com/eVg3aeOoGP
— Sputnik France (@sputnik_fr) July 21, 2021
«Nous la liberté cela fait deux ans qu’on la crie dans la rue […]. On reste dans notre ligne conductrice des Gilets jaunes de défendre à la fois les revendications fiscales et sociales et tout ce qui est revendications sur les termes de la liberté qu’on nous bouffe chaque jour un peu plus», déplore le militant au micro de Sputnik France.
D’autres mobilisations
Des mobilisations contre le dispositif du pass sanitaire, qui est d’ailleurs devenu ce 21 juillet obligatoire pour accéder à tout lieu de loisir recevant plus de 50 personnes, ont également eu lieu dans d’autres villes françaises. Ainsi, à Chambéry, «un groupe de personnes» se sont introduites dans l'hôtel de ville et ont même décroché le portrait d'Emmanuel Macron, selon un communiqué de la mairie.
La ville de Chambéry condamne «avec la plus grande fermeté cette intrusion» et appelle les manifestants «au calme et à la responsabilité lors des prochaines mobilisations», est-il précisé.