La vie quotidienne des Français sera une nouvelle fois affectée par des changements à partir du mercredi 21 juillet, qui marque la première étape de l’extension du pass sanitaire.
Ce document a été introduit dans le pays le 9 juin. Toutefois, il est désormais plus «puissant», car le nombre de lieux où il faudra le présenter a été largement augmenté.
Les lieux où le présenter
Le décret explique que le pass sanitaire doit désormais être présenté «pour l'accès aux établissements, lieux et événements suivants, lorsqu'ils accueillent un nombre de visiteurs, spectateurs, clients ou passagers au moins égal à 50 personnes». Il est, en outre, détaillé qu’il s’agit des établissements «pour les activités culturelles, sportives, ludiques ou festives et les foires ou salons professionnels qu'ils accueillent».
Ainsi, ces lieux supplémentaires nécessitant la présentation du pass sanitaire sont les musées, les théâtres, les cinémas, les salles de spectacle, de conférence, les gymnases, les chapiteaux, les piscines couvertes et extérieures, les salles de jeux, de danse, les foires-expositions et les salons temporaires, les salles omnisports et les terrains de sport, les patinoires, les bibliothèques, sauf les bibliothèques universitaires. Les lieux de cultes sont aussi concernés, mais seulement lors des événements qui ne portent pas un caractère cultuel.
En ce qui concerne les événements, s’il y a au moins 50 participants prévus et qu’ils sont organisés dans un endroit public qui est «susceptible de donner lieu à un contrôle de l’accès des personnes», le pass sanitaire doit être présenté par ces derniers.
Le port du masque
Une autre nouveauté est le fait que dans les endroits où le pass sanitaire doit être présenté, le port du masque n’est plus obligatoire. Toutefois, cette mesure peut être rajoutée et appliquée par les préfets, les organisateurs ou les exploitants dans le cas où elle est justifiée par la situation sanitaire locale.
Les sanctions
Selon Gabrial Attal, une période de contrôle sera mise en place. Si une personne est contrôlée sans pass sanitaire dans un endroit où il est imposé, elle sera passible d’une amende allant jusqu’à 1.500 euros. Si une personne morale a violé cette mesure l’amende peut aller jusqu’au 7.500 euros. En cas de quatre verbalisations dans un délai de 30 jours, cette amende peut être de maximum 9.000 euros.
Il n’est pas encore demandé de présenter le pass sanitaire dans les cafés ou restaurants qui ont reçu une dérogation jusqu’à août. Les centres commerciaux ne sont pas concernés non plus pour le moment.