«Cela dépasse largement la question de la foi: on a besoin de quelque chose qui nous tire vers le haut. On ne peut pas rallier les gens sur du néant, il faut quelque chose qui dépasse et qui élève», lance François Bert devant les caméras de Sputnik.
La nuit du 15 avril 2019, la cathédrale de Notre-Dame de Paris s’embrase, laissant les Français traumatisés. Après plus de quinze heures d’incendie, les soldats du feu parviennent à contrôler les flammes et à sauver la cathédrale vieille de près de 900 ans. Deux ans après, François Bert revient sur l’incendie dans son roman Les feux de Notre-Dame (Éd. Edelweiss).
Pour l’ancien officier parachutiste de Légion étrangère, aucun doute: l’événement a réveillé chez les Français une soif de commun et de ralliement national. «Notre-Dame représente une élévation, et c’est ce qui nous manque profondément aujourd’hui», assène-t-il, sans toutefois désespérer:
«Le véritable enjeu c’est: comment faire de cette reconstruction de Notre-Dame également une reconstruction de la nation? Comment peut-on profiter de cet effondrement pour reconnecter la nation française à tout ce qui fait d’elle une nation grande, inspirée et combative? On peut rallier tout le monde, quelle que soit sa religion, par le biais du patrimoine et de l’histoire», veut croire François Bert.