Cette loi fait partie des efforts de Washington pour rendre Pékin responsable de ce que l'administration Biden qualifie de génocide envers la population ouïghoure et d'autres groupes musulmans.
La loi sur la prévention du travail forcé chez les Ouïghours créerait une présomption réfragable selon laquelle les produits fabriqués au Xinjiang sont issus du travail forcé et sont donc interdits en vertu de la loi tarifaire de 1930, sauf attestation contraire des autorités américaines.
Adoptée à l'unanimité, cette mesure bipartisane transfère la charge de la preuve aux importateurs. La règle actuelle interdit l'entrée des marchandises s'il existe des preuves raisonnables de travail forcé.
Le projet de loi doit également être adopté par la Chambre des représentants avant d'être envoyé à la Maison blanche pour que le président Joe Biden le signe en tant que loi. Il n'a pas été précisé immédiatement quand cela pourrait avoir lieu.