La maladie de Parkinson peut être freinée par la danse, selon une étude

cerveau - Sputnik Afrique, 1920, 09.07.2021
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Une étude confirme que la danse a des effets positifs sur les problèmes moteurs quotidiens des personnes atteintes de la maladie de Parkinson, lesquelles présentent des troubles de l’équilibre et de la parole.

Pratiquée au moins une heure et quart par semaine, la danse permet de ralentir la progression de la maladie de Parkinson, selon une recherche publiée dans la revue Brain Sciences.

Les auteurs de l’étude ont suivi pendant trois ans 16 patients atteints d’une forme légère à modérée (11 hommes, cinq femmes), dont l’âge moyen était de 69 ans. Le groupe entier a participé à un cours de danse d’une heure et demie dans une école canadienne, après quoi leurs résultats ont été comparés à ceux de 16 autres participants qui ne pratiquaient pas cette activité.

Il s’est avéré que danser produisait des effets positifs sur les problèmes quotidiens des malades, dont les troubles de l’équilibre et de la parole, qui entraînent souvent leur isolement social.

Près de 1,2 million de cas en Europe

Comme l’explique l’auteur principal de l’étude, Joseph DeSouza, la danse active des zones cérébrales chez les personnes n’ayant pas la maladie de Parkinson, tandis que pour les personnes qui en souffrent, «l’activité peut en plus avoir un impact sur leur vie quotidienne».

Selon les données de l’Association européenne de la maladie de Parkinson, près de 6,3 millions de personnes en sont atteintes à travers le monde, dont 1,2 million en Europe. Cette maladie neurodégénérative se caractérise par la destruction des neurones à dopamine, indispensables à l’activité normale du cerveau.

Covid et Parkinson

En octobre 2020, une étude réalisée par des chercheurs australiens prédisait une forte multiplication des cas de maladie de Parkinson sur fond de pandémie du Covid-19, car cette pathologie est susceptible d’avoir de graves impacts au niveau neurologique.

Cette hypothèse reposait notamment sur les données relatives à la pandémie de grippe espagnole en 1918. À l’époque, une inflammation neurologique appelée encéphalite léthargique avait été détectée chez certains malades, ce qui avait eu pour effet un accroissement de cas de maladie de Parkinson.

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