Cette mesure, prise en concertation avec la préfecture de police, vise d'abord à améliorer la sécurité routière, à faire «baisser les nuisances sonores» et à «adapter» la ville au changement climatique, a fait valoir l'élu écologiste.
Aujourd'hui, 60% de la capitale doit déjà respecter cette limitation.
Le boulevard périphérique, que la Ville voudrait faire passer à 50 km/h, reste limité à 70 km/h. Les boulevards des maréchaux, deux portions des quais de Seine, certaines voies des bois de Boulogne et de Vincennes, quelques grands axes de l'ouest parisien (Champs-Élysées, Foch, Grande-Armée, rue Royale), des 12e (est) et 14e (sud) arrondissements restent limités à 50 km/h.
«L'enjeu, c'est de diminuer la place de la voiture, ce qui passe par la baisse de la vitesse», a assumé l'adjoint chargé de la transformation de l'espace public qui veut ainsi «sécuriser» les rues de la capitale «pour les plus vulnérables: les piétons, les cyclistes, les enfants et les seniors».
Cette mesure vise aussi à aller vers une «ville moins bruyante», souligne M.Belliard. «On baisse les nuisances sonores, on fluidifie le trafic en diminuant les effets d'accélération et de décélération», a encore argumenté l'adjoint, rappelant qu'il s'agissait d'un engagement de campagne des écologistes repris par Anne Hidalgo lors de sa réélection en 2020.