«Lier l'aide au Liban à la formation d'un gouvernement représente désormais un danger pour la vie des Libanais et pour l'entité du Liban» a affirmé M. Diab.
Traversant l’une des pires crises économiques au monde depuis 1850 selon la Banque mondiale, le Liban est en proie à une dépréciation inédite de sa monnaie nationale, à une explosion de l'inflation, aux licenciements massifs et à une aggravation de la pauvreté.
Suite à l'explosion meurtrière et dévastatrice du 4 août 2020 au port de Beyrouth, le gouvernement de M. Diab avait démissionné, sauf qu’après 11 mois, la formation d’un nouveau gouvernement peine à s'exécuter.
Les potentiels pays donateurs au Liban conditionnent toute aide à la formation d'un gouvernement capable d'entreprendre des réformes en profondeur pour sortir le pays de la crise.