Alors que depuis le 30 juin les jardins d’Éole sont officiellement interdits aux toxicomanes et ne sont ouverts qu’aux familles et aux enfants, le problème ne semble pas résolu. Déjà visés par des tirs de mortiers d’artifice la semaine dernière, les consommateurs de crack en ont essuyé de nouveaux dans la nuit du 2 au 3 juillet, rapporte Le Parisien.
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— Kevin (@KevinMontauk) July 2, 2021
Le 14 Juillet avant l’heure ? Peut être que quand des gens seront morts vous prendrez des initiatives ... pic.twitter.com/WmOTWUQCoo
Le quotidien précise qu’aucun blessé, ni dégât, ni interpellation n’a été signalé.
«Les auteurs des tirs seraient des jeunes de la cité Riquet avoisinante», a raconté au média une source proche de l’affaire.
Le ras-le-bol des riverains
De vives tensions persistent dans ce quartier proche de Stalingrad, squatté par des toxicomanes.
Depuis le 17 mai, les consommateurs de drogue de Stalingrad avaient été provisoirement déplacés dans les jardins d’Éole «pour pacifier le quartier et accompagner la prise en charge médico-sociale», avait annoncé la mairie.
À cause des troubles qu’ils causent, certains habitants ont commencé à harceler les trafiquants et leurs clients pendant la nuit avec des mortiers d’artifice.
Mais même après que les jardins d’Éole ont été évacués dans la nuit du 29 au 30 juin, nettoyés et rouverts avec une seule entrée contrôlée par des vigiles afin que les toxicomanes ne puissent plus y accéder, les tensions persistent. Les habitants affirment qu’au lieu du parc, le trafic s’est déplacé dans les rues alentour et continue près des cafés et des écoles.