Documents égarés concernant un navire de la Royal Navy: explications du ministère de la Défense britannique

© Sputnik . Ministère russe de la Défense  / Accéder à la base multimédiaLe 23 juin, le destroyer britannique HMS Defender a traversé la frontière russe
Le 23 juin, le destroyer britannique HMS Defender a traversé la frontière russe - Sputnik Afrique, 1920, 29.06.2021
S'abonner
Les documents confidentiels du ministère britannique de la Défense retrouvés près d'un arrêt de bus ont été égarés par «erreur» par un membre du personnel qui avait signalé l'incident, a déclaré lundi le secrétaire d'État Jeremy Quin.

Révélé dimanche, cet incident a donné lieu à l'ouverture d'une enquête par le ministère, dont les résultats sont attendus «rapidement».

Interrogé lundi devant le Parlement, le secrétaire d'État à la Défense a expliqué que les documents avaient été trouvés par un civil à un arrêt de bus dans le Kent (sud-est de l'Angleterre), qui les a remis à la BBC. Le groupe audiovisuel public a restitué les documents au ministère.

«L'individu s'est signalé de lui-même quand il a su que les documents avaient été égarés», a-t-il expliqué, précisant que son accès à des informations sensibles avait été «suspendu» après ce qui «semble être une erreur».

Jeremy Quin a par ailleurs indiqué ne disposer d'aucun élément laissant penser que «la sécurité de nos personnels ait été compromise», et que les États-Unis avaient été informés de l'incident.

Selon la BBC, ces documents classifiés, une cinquantaine de pages au total comprenant des courriels et des présentations PowerPoint, ont été retrouvés mardi matin derrière un arrêt de bus dans le Kent (sud de l'Angleterre), en un tas détrempé.

Certains évoquaient une possible présence militaire britannique en Afghanistan après le départ des forces internationales.

Incident en mer Noire

D'autres concernaient la possible réaction de la Russie au passage mercredi d'un navire de la Royal Navy, le HMS Defender, en mer Noire, au large de la Crimée, péninsule ukrainienne rattachée à la Russie en 2014.

L'armée russe avait affirmé avoir tiré des coups de semonce contre le destroyer. Londres avait démenti, évoquant des «exercices de tirs» russes et «un passage innocent dans les eaux territoriales ukrainiennes».

D'après les documents, une éventuelle réponse agressive de la Russie avait été envisagée.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала