Alors que la place de Stalingrad à Paris est devenue un point de deal important pour les consommateurs de crack, la mairie du XIXe arrondissement a décidé de regrouper ceux-ci dans les jardins d’Éole à cause de la colère des habitants. Mais les problèmes persistent.
Dans l’après-midi du 26 juin, les toxicomanes présents dans ces jardins ont été visés par des tirs de mortiers d’artifice, rapporte BFM TV en se référant à une source policière.
Paris: les toxicomanes des jardins d'Éole visés par des tirs de mortiers pic.twitter.com/oGWuy1sTZ6
— BFMTV (@BFMTV) June 26, 2021
Selon le média, une vingtaine d’individus sont à l’origine des faits. Personne n’a été blessé.
Une personne a été interpellée, mais les autres se sont enfuies.
Le calme est rapidement revenu.
Un déplacement provisoire
Dans la soirée du 17 mai, les consommateurs de drogue de Stalingrad ont été provisoirement déplacés dans les jardins d’Éole «pour pacifier le quartier et accompagner la prise en charge médico-sociale», a annoncé la mairie.
En raison des troubles qu’ils causent, certains habitants ont commencé à harceler les trafiquants et leurs clients pendant la nuit avec des mortiers d’artifice.
Évacuation prévue
En voulant résoudre le problème de deal et de consommation de crack, Anne Hidalgo a annoncé lors d’une réunion le 7 juin à la mairie du XVIIIe arrondissement son intention de rendre les jardins concernés aux «riverains, usagers et enfants».
En outre, la maire a expliqué la nécessité de «mettre en place tout le plan d’accompagnement pour sortir les toxicomanes de la situation dans laquelle ils sont».
Selon BFM TV, lors d’une réunion tenue le 18 juin à la mairie du XIXe avec les élus d’arrondissements, les associations et les collectifs de riverains, Mme Hidalgo a acté le fait que le parc serait rendu aux riverains. Ainsi, les toxicomanes devront être évacués dans la nuit du 29 au 30 juin.
Enfant blessé
Les tirs de mortiers d’artifice sont arrivés quelques jours après qu’une toxicomane a agressé trois personnes, dont un enfant, blessé au visage.
Des riverains ont fait part aux médias de leur exaspération.