Les actions de Londres auraient pu «réellement nous mener à un grave incident militaire»

CC BY-SA 2.0 / LA(Phot) Chris Mumby / HMS Defender
HMS Defender - Sputnik Afrique, 1920, 26.06.2021
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Après qu’un destroyer britannique a violé la frontière russe et a été la cible de tirs de sommation de la part d’un patrouilleur frontalier et d’un avion russes, l’ambassadeur de Russie à Londres a déclaré que de telles violations pouvaient «réellement nous mener à un grave incident militaire».

Les actions de Londres dans le cadre de l’affaire du destroyer britannique HMS Defender risquaient de déboucher sur un affrontement militaire, a déclaré l'ambassadeur de Russie au Royaume-Uni, Andreï Keline.

«Ce qui est horrible, c’est la tentative de certains d’appuyer une position politique par une provocation militaire qui peut réellement nous mener à un grave incident militaire, ce qui a d’ailleurs été reconnu par le chef d'état-major de l'armée britannique», a-t-il indiqué sur la chaîne YouTube Soloviov Live.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a souligné en commentant l'incident que la Russie défendrait ses frontières par tous les moyens, y compris militaires.

L’incident

Le ministère russe de la Défense a déclaré le 23 juin que le destroyer britannique HMS Defender avait franchi la frontière russe dans la région du cap Fiolent, en Crimée.

Un navire de patrouille frontalière a adressé des avertissements répétés au destroyer, avant d’effectuer un tir de somation, tandis qu’un avion Soukhoï Su-24M a largué des bombes le long du parcours du bâtiment dans le but de l'avertir.

«Tout à fait approprié»

Plus tard, les médias britanniques ont cité Boris Johnson qui a déclaré que le passage du HMS Defender dans les eaux autour de la Crimée était «tout à fait approprié».

Le Royaume-Uni ne reconnaît pas le rattachement de la péninsule à la Russie en mars 2014 à l’issue d’un référendum où 96,77% des électeurs ont voté pour. Interrogé sur le sujet, Vladimir Poutine avait précédemment déclaré que la question de la Crimée était «définitivement close».

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