Avec cet accord, J&J s'épargne un procès qui devait débuter mardi à Long Island, procès où devaient aussi comparaître des fabricants et distributeurs d'opioïdes.
Le groupe pharmaceutique n'a reconnu ni sa responsabilité ni ses torts dans ce dossier mais a accepté d'arrêter de vendre des opioïdes dans l'ensemble du pays.
«L'épidémie d'opioïdes a fait des ravages» à travers le pays, a déclaré dans un communiqué Letitia James, la procureure générale de l'État de New York.
«Johnson & Johnson a contribué à alimenter cet incendie», a-t-elle ajouté.
Letitia James a déclaré que son objectif restait de «faire parvenir des fonds aux communautés dévastées par les opioïdes aussi vite que possible».
Selon les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), près de 500.000 personnes sont mortes de surdose d'opioïdes entre 1999 et 2019.