Les citoyens étrangers voulant se rendre en Israël à des fins touristiques auront la possibilité de le faire après le 1er juillet 2021, a annoncé ce dimanche 20 juin le ministère israélien des Affaires étrangères.
«Selon la ministre israélienne de l’Intérieur Ayelet Shaked, à partir du 1er juillet les touristes vaccinés pourront entrer en Israël à titre privé, ne faisant pas partie d’un groupe touristique et sans autorisation préalable, conformément aux conditions normales du régime de visa», indique un communiqué du ministère israélien des Affaires étrangères.
Les autorités israéliennes font savoir qu’une liste des pays et des vaccins autorisés par l’État hébreu devrait être communiquée plus tard.
Israël avait fermé ses frontières pour les touristes étrangers en mars 2020.
Le pays mène avec succès une campagne de vaccination contre le Covid-19 avec la préparation de Pfizer. Plus de 50% de la population israélienne a complété la vaccination, au total plus de 10,5 millions de doses ayant été administrées par les autorités sanitaires de l’État hébreu.
Réciprocité touristique
À mesure que les statistiques relatives à la pandémie de coronavirus deviennent moins alarmantes dans certains pays, y compris grâce aux campagnes de vaccinations, la question de la réciprocité touristique revêt une importance croissante.
Israël, qui selon le Jerusalem Post avait accueilli en 2019 un nombre record de 4,5 millions de touristes étrangers, soit la moitié de la population israélienne, en cette période de réouverture post-Covid donne la priorité aux vaccins du «monde occidental», autorisés aux États-Unis et dans l’Union européenne. Des groupes touristiques vaccinés par des préparations contre le coronavirus approuvées par l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) et l’Agence européenne des médicaments (EMA) peuvent passer la frontière du pays depuis fin mai.
Le sujet de l’accessibilité touristique a également été évoqué au sommet du G7 qui a eu lieu du 11 au 13 juin 2021 au Royaume-Uni.
Dans le cadre d’une décision de l’Union européenne du 16 juin, les Américains ont maintenant la possibilité de voyager en Europe et en France. Mais les États-Unis ne se précipitent pas d’annoncer des autorisations inverses à l’égard des Européens malgré des discussions officielles sur la réciprocité touristique.
Le département d’État américain attribue à la France le niveau 3 de ses «avis aux voyageurs»: éviter de s'y rendre si possible.