Tous les dirigeants ont annoncé leur soutien à des mesures de relance supplémentaires, y compris Angela Merkel, qui s'oppose traditionnellement à un recours massif à l'emprunt pour stimuler la croissance, une position qu'elle a assouplie face à la crise du coronavirus.
L'administration Biden a poussé ses alliés à continuer à dépenser, et la secrétaire au Trésor Janet Yellen a exhorté ses collègues du G7 en février à «faire le grand écart.»
«Un large consensus s'est dégagé autour de la table sur le maintien du soutien à l'expansion budgétaire à ce stade», a déclaré la source, ajoutant que Joe Biden, le Premier ministre britannique Boris Johnson et l'Italien Mario Draghi avaient exprimé un soutien particulier.
Poursuites des mesures de soutien budgétaire
Le Fonds monétaire international (FMI) a exhorté à plusieurs reprises les pays du G7 et d'autres États à poursuivre les mesures de soutien budgétaire.
La source a indiqué que les dirigeants du G7 estimaient qu'il fallait mettre en place des politiques à long terme pour garantir la santé des finances publiques à l'avenir, faisant ainsi écho à la position de leurs ministres des Finances qui se sont réunis au début du mois à Londres.
Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE) de 2011 à 2019, a déclaré que les économies occidentales avaient besoin d'une sorte d'«ancrage budgétaire à long terme» pour rassurer les investisseurs et éviter une hausse des taux d'intérêt qui pourrait nuire à la reprise, a précisé la source.
Les dirigeants ont estimé que la récente hausse de l'inflation dans de nombreux pays, après les confinements liés à l'épidémie, serait temporaire, a déclaré la source.