«La Turquie fait partie des troupes de l'Otan présentes depuis 20 ans donc, en l'état, elles doivent se retirer d'Afghanistan sur la base de l'accord que nous avons signé avec les États-Unis le 29 février 2020», a indiqué Souhail Shaheen, basé à Doha, en réponse à un message téléphonique de Reuters.
Le porte-parole des insurgés a souligné par ailleurs les «bonnes relations» historiques entre l'Afghanistan et la Turquie, disant vouloir les préserver à l'avenir avec l'arrivée au pouvoir d'un nouveau gouvernement islamique.
Au cours d'une réunion de l'Otan le mois dernier, Ankara a proposé de protéger et diriger l'aéroport de Kaboul une fois que l'ensemble des troupes américaines et de l'Otan se seront retirées du pays, soit d'ici au 11 septembre prochain, selon l'annonce formulée en avril par le Président américain Joe Biden.
De nombreux parlementaires américains, ainsi que d'anciens et d'actuels représentants, craignent que le départ des troupes étrangères plonge l'Afghanistan vers une guerre civile permettant aux Taliban* de revenir au pouvoir, sur fond d'impasse dans les discussions de paix entre les insurgés et le gouvernement de Kaboul.
*Organisation terroriste interdite en Russie