Macron giflé: des armes et un exemplaire de Mein Kampf auraient été retrouvés au domicile d'un suspect

© AFP 2024 PHILIPPE DESMAZESEmmanuel et Brigitte Macron
Emmanuel et Brigitte Macron - Sputnik Afrique, 1920, 09.06.2021
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Des perquisitions ont été menées au domicile des deux individus interpellés après que le Président, qui s'était approché d’un groupe de personnes lors de son passage dans la Drôme, a été giflé. Plusieurs armes à feu et un exemplaire de Mein Kampf ont été découverts au domicile de l'un des suspects, selon BFM TV.

Plusieurs armes à feu ont été découverts au domicile de l'un des suspects, indiquent des sources concordantes à BFM TV. Selon la chaîne, il s'agît d'un homme qui est soupçonné d'avoir filmé le moment où Emmanuel Macron a été giflé. La nature de ces armes n'a pas été précisée.

Un exemplaire de Mein Kampf a egalement été retrouvé chez ce suspect.

Macron reçoit une gifle

Pendant son déplacement dans la Drôme le 8 juin, dans le cadre de son tour de France, Emmanuel Macron a reçu une gifle de la part d'un individu. 

Sur une vidéo, diffusée sur Twitter, on voit le Président s'approcher d'un groupe de personnes derrière des barrières. Il échange brièvement avec un homme, à qui il prend l'avant-bras. Celui-ci lui crie «Montjoie, Saint-Denis, à bas la macronie!» avant de lui infliger une gifle.

​L'auteur présumé de la claque a été placé en garde à vue pour violences sur personne dépositaire de l’autorité publique. Tout comme une seconde personne qui l'accompagnait, interpellée dans la foulée.

Ce que l’on sait des deux hommes interpellés

Selon une source du Figaro, les deux hommes seraient susceptibles d’être proches des Gilets jaunes. On les soupçonne en outre d'avoir participé plus tôt à une manifestation non déclarée qui a réuni environ 25 personnes à Valence, dont une douzaine d'agriculteurs, des Gilets jaunes et une demi-douzaine de militants d'ultragauche. Qui plus est, ils se seraient aussi présentés comme « anarchistes», selon une interview de l'agresseur et de ses amis réalisée quelques minutes avant leur passage à l'acte, diffusée par Quotidien sur TMC.

Le principal suspect et auteur présumé de l'agression se présente sur son compte Instagram comme instructeur AMHE, la Fédération française des arts martiaux historiques européens. Un fait nié par la Fédération.

Selon Libération, l’auteur de la gifle serait abonné sur les réseaux à des comptes liés aux populistes et suivrait des influenceurs de cette sphère radicale comme Papacito, un youtubeur qui a mis en ligne une vidéo simulant une attaque armée contre un électeur de LFI.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Valence.

La qualité de la victime étant considérée comme une circonstance aggravante, ils risquent une peine de trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.

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