Après la publication d’une vidéo où un homme gifle Emmanuel Macron, de nombreuses personnalités politiques ont fait part de leur solidarité avec le Président. S’exprimant devant l’Assemblée nationale tout juste après l’incident, le Premier ministre dénonce la violence à l’égard du chef de l’État et appelle à «un sursaut républicain».
«La démocratie […] c’est le débat, c’est le dialogue, c’est la confrontation d’idées, c’est l’expression de désaccords légitime, bien entendu. Mais ce ne peut en aucun cas être la violence, l'agression verbale et encore moins l’agression physique», déclare Jean Castex.
«J'en appelle à un sursaut républicain, nous sommes tous concernés, il en va des fondements de notre démocratie […] À travers le chef de l'État, c'est la démocratie qui est visée.»
Macron giflé: "La démocratie ne peut en aucun cas être la violence, l'agression verbale et encore moins physique", réagit Jean Castex pic.twitter.com/6z11z3HaJJ
— BFMTV (@BFMTV) June 8, 2021
Le chef de file de LFI a été l’un des premiers à exprimer sa solidarité avec le chef de l’État.
Cette fois-ci vous commencez à comprendre que les violents passent à l'acte ? Je suis solidaire du Président.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) June 8, 2021
Le candidat à la présidentielle 2022 et président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand a lui aussi condamné «le geste inacceptable» en soulignant qu’«aucun désaccord politique ne justifiera jamais la violence».
Je condamne avec la plus grande fermeté le geste inacceptable dont a été victime @EmmanuelMacron. Aucun désaccord politique ne justifiera jamais la violence. Le respect des institutions de la République et de ses représentants est un principe cardinal de notre vie démocratique.
— Xavier Bertrand (@xavierbertrand) June 8, 2021
Même tonalité chez le député européen EELV Yannick Jadot, pour qui «s’en prendre physiquement au Président de la République, c’est s’attaquer à la France». Évoquant «la brutalisation du débat politique», l’écologiste estime sur Twitter qu’il est «temps de retrouver un dialogue apaisé entre les Français et de reconstruire le lien».
Qualifiant les faits d’«agression physique intolérable» sur Twitter, Marine Le Pen a, à son tour, également apporté son soutien au Président.
«Je considère ce genre de comportement inadmissible et je vous le dis avec une fermeté totale. Il est inadmissible de s'attaquer physiquement au Président de la République. Il est inadmissible de s'attaquer à des responsables politiques, mais plus encore, plus encore, au Président de la République», a-t-elle réagi lors d’une conférence de presse à Nancy, citée par BFM TV.
Macron giflé: pour Marine Le Pen, "il est inadmissible de s'attaquer physiquement au président de la République" pic.twitter.com/VAlROTrWmN
— BFMTV (@BFMTV) June 8, 2021
Le soufflet, porté alors que l’Assemblée nationale siégeait, a également fait réagir le président de celle-ci, Richard Ferrand. Se référant aux propos de la philosophe Mona Ozouf, l'homme politique a évoqué «l'ensauvagement des actes», fabriqué par celui du «langage».
"L'ensauvagement du langage annonce, prépare et fabrique l'ensauvagement des actes". @richardferrand, Président de l'Assemblée nationale, appelle à "garder à l'esprit" les mots de Mona Ozouf, après "ce qu'il s'est passé en France aujourd'hui".#DirectAN #QAG pic.twitter.com/fuCXCkkOQd
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) June 8, 2021