Des protestations agitent les rues de la ville américaine de Minneapolis depuis la fin de la semaine dernière. La raison est le décès d’un Afro-Américain, Winston Smith, relate la chaîne CBS Minnesota. Âgé de 32 ans, cet habitant de Minneapolis a été tué le 3 juin par des US Marchals qui voulaient l’arrêter sur la base d’accusations de possession illégale d'armes.
Les forces de l’ordre affirment que Winston Smith avait opposé une résistance et ouvert le feu sur les agents à partir de sa voiture.
Police respond with flash bangs last night after the murder of Winston Smith in Uptown #minneapolis #WinstonSmith #Minnesota 🎥@/joshpachecophotography pic.twitter.com/2CyOdE6BiY
— Victor (@victor4nj) June 4, 2021
Video taken in Uptown Minneapolis last night during the protests for Winston Smith, who was shot by police Tuesday afternoon. pic.twitter.com/PNIqLH7hoC
— Caelinear (@caelinear) June 6, 2021
Les Marchals qui ont effectué cette opération n’étaient pas, à la différence de certaines autres unités policières des États-Unis, munis de caméras piéton. D’où l’absence de confirmation vidéo de leur version et la revendication des manifestants d'obtenir plus d’informations objectives sur ce qui s’est passé sur un parking de Minneapolis.
Protesters took to the streets yesterday after the shooting death of Winston Smith earlier in the day in Minneapolis. Police responded to reports of vandalism and looting after most the protesters dispersed and others came into the area. pic.twitter.com/gX30Gfmeuz
— daviss (@daviss) June 4, 2021
«Nous refusons de croire qu’il n’y a pas d’enregistrement vidéo après que toutes ces unités de la police se sont présentées hier. Nous voulons la transparence et nous la revendiquons», a lancé une des activistes, Toshira Garraway, à CBS Minnesota.
Un nouveau procès détonnant?
Minneapolis est déjà connue par les incidents mortels qui résultent de conflits souvent armés entre la police et des Afro-Américains.
Le cas le plus retentissant a été celui de George Floyd, mort en mai 2020 après avoir été immobilisé pendant de longues minutes, la nuque sous le genou d’un policier. Son décès avait provoqué une vague de protestations contre le racisme et la violence policière dans tout le pays et à l’international.
Ce nouvel épisode risque de ne pas seulement se poursuivre par un second «procès Dereck Chauvin», mais aussi de mettre des bâtons dans les roues du Président américain, Joe Biden, qui ne réserve pas une partie du budget national dans le but de juguler la violence dans son pays.