Cinq individus en garde à vue à Rennes après des violences sur une mineure

© Photo Pixabay / fsHHVoiture de police
Voiture de police - Sputnik Afrique, 1920, 03.06.2021
S'abonner
Cinq personnes, dont quatre jeunes femmes, ont été placées en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur les violences visant une mineure. La jeune a été violentée par plusieurs dizaines d’hommes et une partie de ces actes d’agression a été diffusée sur les réseaux sociaux.

Cinq jeunes ont été placés en garde à vue à Rennes après des violences lundi sur une jeune fille de 17 ans, enlevée et séquestrée pendant plusieurs heures, sur fond de différend lié aux réseaux sociaux, a appris jeudi l’AFP auprès du procureur de la République.

«Conduite à l'hôpital, la mineure présentait des lésions, justifiant en l'état une incapacité totale de travail de sept jours», a indiqué Philippe Astruc dans un communiqué.

Les faits se seraient déroulés lundi entre 18h00 et 21h30, heure à laquelle la victime a été ramenée chez elle par deux de ses agresseurs.

Entre temps, elle aurait été contrainte par des jeunes femmes de monter dans un véhicule et transportée dans plusieurs lieux de Rennes, «le haut de ses vêtements étaient arrachés et elle recevait un coup de taser», selon le communiqué.

«Violentée par une vingtaine d'hommes»

Dans le dernier lieu, «elle était prise à partie et violentée par une vingtaine d'hommes» dont l'un «lui rasait une partie des cheveux et un autre lui donnait un coup de cutter».

«Une partie de cette agression a été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux», indique le procureur. «Il résulte des déclarations de la victime que ses agresseurs lui auraient reproché de connaître la personne qui se trouve derrière un compte de réseau social qui diffuse des rumeurs et insultes, voire d'être la personne qui tient ce compte», précise M.Astruc.

Quatre jeunes femmes figurent parmi les cinq gardés à vue, âgés de 19 à 29 ans, et «ne sont pour la plupart pas connues de l'institution judiciaire».

Une enquête de flagrance a été «confiée à la Sûreté départementale de Rennes des chefs de violences volontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à huit jours commises en réunion, avec arme et guet-apens et enlèvement et séquestration avec libération volontaire avant le septième jour», ajoute le communiqué, soulignant que «des investigations importantes demeurent donc à faire avant de parvenir à la manifestation de la vérité et à la détermination des responsabilités pénales».

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала