La République tchèque appelle Moscou à ne plus la désigner comme «pays hostile»

© Sputnik . Alexeï Vitvitski  / Accéder à la base multimédiaPrague
Prague  - Sputnik Afrique, 1920, 31.05.2021
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Alors que la Russie a inclu la République tchèque dans le groupe des «pays hostiles» après les accusations formulées par cet État et son renvoi de diplomates russes, Prague déclare vouloir voir son nom retiré de cette liste et renvoie à la convention de Vienne.

Aux yeux des autorités tchèques, la création par la Russie d’une liste des pays considérés comme hostiles est contraire à la convention de Vienne sur les relations diplomatiques, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jakub Kulhanek. Prague appelle donc à en être retiré.

Et d’estimer que sans annulation de cette démarche, il ne serait pas possible de normaliser les relations bilatérales.

«Faute de cette étape, il est peu probable que nous puissions revenir à un échange diplomatique standard et commencer à réfléchir à une normalisation complète des relations», est-il possible de lire sur le site du ministère, qui cite les propos de Kulhanek.

Comme l’ajoute le communiqué, dans le but d’apaiser les tensions, Prague exporte la Russie à s’abstenir de la désigner comme pays exerçant des démarches hostiles à l’encontre de Moscou et à annuler les démarches relatives à cette dénomination.

Accusations portées par Prague

Mi-avril, Prague a accusé les forces spéciales russes d’être impliquées dans les explosions du dépôt de munitions de Vrbetice en 2014 et a expulsé 18 employés de l'ambassade de Russie. À son tour, Moscou a qualifié personae non gratae 20 membres de la mission diplomatique tchèque, ajoutant que les accusations émanant de Prague étaient absurdes et infondées.

Le Kremlin a fait remarquer que les allégations de la partie tchèque avaient porté atteinte aux relations entre les deux pays, précisant en outre qu’elles faisaient partie d’une campagne occidentale d’envergure visant Moscou.

Pays «hostiles»

Le gouvernement a approuvé la liste des pays hostiles où figurent la République tchèque et les États-Unis. Sergueï Lavrov avait plus tôt expliqué à Sputnik que cette liste ne serait pas agrandie sans analyse profonde et qu’elle pourrait avec le temps être repensée, au fur et à mesure du développement des relations entre les pays.

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