Ford et Hyundai ont eu aussi dû fermer des usines dans le sud de l'Inde la semaine dernière à la suite de manifestations contre des problèmes de sécurité liés au Covid-19.
«Il ne sera pas sûr pour les travailleurs de se présenter au travail le lundi 31 mai 2021», a déclaré le syndicat des employés de Renault-Nissan India dans une lettre envoyée dimanche soir.
Deux sources, qui n'ont pas souhaité être identifiés, ont déclaré que le syndicat continuerait de discuter de ses revendications lundi.
Des centaines de travailleurs près de Chennai sont tombés malades du Covid-19 et des dizaines sont morts cette année, selon les syndicats.
Dimanche, des dirigeants syndicaux ont déclaré à Renault-Nissan que leurs revendications sur la mise en œuvre de mesures de distanciation sociale adéquates, sur l'accompagnement des familles de travailleurs décédés et sur le traitement médical des personnes touchées par le Covid-19 n'avaient pas été satisfaites.
Le syndicat a également déclaré que Renault-Nissan n'avait vacciné que 200 travailleurs avec une première injection. La société a déclaré à un tribunal local la semaine dernière que l'usine comptait plus de 8.000 employés.
Nissan, qui détient une participation majoritaire dans l'usine, n'a pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaire.
La société a indiqué la semaine dernière avoir vacciné des employés de plus de 45 ans et être disposée à procéder de même pour les moins de 45 ans en fonction des disponibilités.
Le gouvernement de l'État a autorisé samedi les constructeurs automobiles à poursuivre leur activité malgré les protestations des travailleurs, tout en leur demandant de suivre des protocoles de distanciation sociale et de vacciner tous leurs employés dans un délai d'un mois.