«Une battante»: un portrait de la policière poignardée à La Chapelle-sur-Erdre

© AFP 2024 LOIC VENANCE Une équipe de la gendarmerie nationale (GIGN) près du site de l'attaque contre une policière à La Chapelle-sur-Erdre
 Une équipe de la gendarmerie nationale (GIGN) près du site de l'attaque contre une policière à La Chapelle-sur-Erdre  - Sputnik Afrique, 1920, 29.05.2021
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Dans la police depuis une quinzaine d’années, Katell Lereec, poignardée hier à La Chapelle-sur-Erdre, «s’est remarquablement défendue» et a pu survivre grâce à son «entraînement», estime un député de la Loire-Atlantique. De leur côté, ses proches la décrivent comme une femme qui aime son métier et ne baisse pas les bras.

Le lendemain du drame à La Chapelle-sur-Erdre, lorsqu’un individu radicalisé et atteint de schizophrénie a attaqué une fonctionnaire de police, les médias ont recueilli plusieurs témoignages qui permettent de dresser le portrait de la victime dont la vie est heureusement hors de danger.

Ainsi, d’après L’Éclaireur, Katell Lereec, une mère de famille âgée d’une quarantaine d’années, est résidente de la commune des Touches. Citée par le média, Laurence Guillemine, maire des Touches, évoque «une personne discrète, sympathique et très appréciée» et «impliquée au sein d’une association de la commune».

Sa carrière dans la police

Elle travaille à une vingtaine de kilomètres de son domicile dans un petit commissariat à La Chapelle-sur-Erdre où elle fait partie d’une très petite équipe de trois policiers, a indiqué au Figaro une source proche de la victime qui précise que la femme «n'est pas agent administratif et ne s'occupe pas de l'accueil» à la différence de Stéphanie Monfermé, fonctionnaire tuée à Rambouillet en avril dernier.

«Elle aime son métier», a déclaré à Ouest-France Bernard, qui a ses bureaux non loin de la police municipale.

Après deux décennies à travailler à La Chapelle-sur-Erdre, d’abord au service animation jeunesse puis au commissariat, Katell Lereec est beaucoup appréciée également par ses habitants.

«Tous les Chapelains et toutes les Chapelaines la connaissent, parce qu'elle est au contact de tout le monde sur la place du marché. Dès qu'on a des petits soucis, on va voir Katell», confie l’un d’eux à Europe 1.

Passionnée par le sport

Le président du comité des fêtes de La Martelière - Les Touches, où Katell Lereec est secrétaire depuis une dizaine d'années, a raconté au Figaro qu’elle «faisait régulièrement du badminton et de la planche à voile». «Une grande surfeuse», confirme un membre des forces de l’ordre au Parisien.

«C’est une battante. En compétition, elle est toujours prête à jouer et ne baisse pas les bras», explique au quotidien le capitaine de son équipe de badminton.
Impact psychologique de l’agression

Bien que la femme soit «sortie d'affaire» et que son état n’inspire pas d’inquiétude, une source policière citée par Le Figaro estime que l’agression aura un impact psychologique sur elle.

«Il est évident qu'on ne sort pas indemne de ce genre d'agression, cet événement laissera une marque qui va durablement imprégner le reste de son existence», ajoute le policier.

Quoi qu’il en soit, c’est notamment son «entraînement» qui a sauvé la vie à la policière qui «s’est remarquablement défendue», a conclu le député de la Loire-Atlantique Luc Geismar, contacté par Le Figaro.

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