«Ceux qui ont cru que l’union de la gauche était le camp de François Mitterrand se sont trompés»

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Lors de ce 40e anniversaire de l’arrivée à l’Élysée de François Mitterrand, comment caractériser son approche des affaires internationales en pleine guerre froide? Jean-Marie Bockel, sénateur, ancien ministre et secrétaire d’État, remonte le temps pour Le Désordre mondial.

François Mitterrand avait cautionné la balkanisation de la Yougoslavie avant que l’Otan n’intervienne.

Dans le même temps, il avait fait cadeau au Président américain Ronald Reagan d’un dossier brûlant, au détriment de l’Union soviétique, dans une affaire d’espionnage. Comment cela s’explique-t-il? Jean-Marie Bockel, sénateur, ancien ministre et secrétaire d’État, auteur du livre Trajectoire plurielle: ministre de Mitterrand et Sarkozy (Éditions Alpharès), explique au micro de Rachel Marsden pourquoi il a fait un tel cadeau. 

«Je ne suis pas dans le secret des dieux, mais clairement, l’atlantisme, c’était son camp. Ceux qui ont cru que l’union de la gauche était son camp, avec les communistes au gouvernement, se sont trompés. C’était un signe fort donné à Reagan de son positionnement atlantiste.»
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