Le Fonds russe d'investissements directs (RFPI) et l'UNICEF ont signé un accord sur la livraison de 220 millions de doses du vaccin contre le Covid-19, Spoutnik V, a déclaré ce jeudi 27 mai le RFPI.
BREAKING: @UNICEF becomes the 1st UN agency to order #SputnikV for 110mn people. RDIF will also discuss with @gavi, the Vaccine Alliance, the Sputnik V inclusion in #COVAX vaccine portfolio to ensure equal access to #COVID19 vaccines for all countries
— Sputnik V (@sputnikvaccine) May 27, 2021
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«Le RFPI et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) annoncent la signature d'un accord pour fournir 220 millions de doses du vaccin à deux composants russe contre le coronavirus, Spoutnik V, pour immuniser 110 millions de personnes», indique le fonds dans un communiqué.
Cet accord permettra d'élargir l'accès et de répondre à la demande de vaccins dans le monde, note le RFPI.
«Les livraisons du Spoutnik V à l'UNICEF seront possibles après que ce vaccin aura été ajouté à la liste des produits autorisés pour une utilisation d'urgence par l'OMS (protocole EUL). Le RFPI a annoncé avoir déposé une demande à l'OMS pour l'homologation et la préqualification du Spoutnik V en octobre 2020. Nous espérons que l'OMS prendra une décision dans un proche avenir», ajoute le fonds.
Le RFPI a également l'intention de négocier avec l'Alliance du vaccin (GAVI) sur la possibilité d'inclure le Spoutnik V dans le portefeuille Covax de vaccins contre le coronavirus. En mars, le RFPI a annoncé avoir officiellement demandé que le vaccin Spoutnik V participe à ce programme international.
Spoutnik V, un vaccin enregistré dans 66 pays
Plus de 40 pays utilisent déjà le Spoutnik V, a rappelé à cette occasion Kirill Dmitriev, directeur général du RFPI. Ce vaccin, enregistré en août 2020, a été approuvé par les régulateurs de 66 pays, pour une population totale de 3,2 milliards d'habitants.
Selon le Centre Gamaleïa, concepteur du vaccin, le Spoutnik V est efficace à 97,6% compte tenu de l'analyse des informations de 3,8 millions de Russes vaccinés, un pourcentage plus élevé que celui précédemment cité par la revue médicale The Lancet qui était de 91,6%.
