«Presque sur tout le périmètre de nos frontières, nous assistons à une augmentation de l'activité militaire de l'Otan», a constaté dans une interview à Sputnik accordée ce jeudi 27 mai Vladimir Koulishov, chef du service des gardes-frontières du FSB.
Une preuve de plus n’a pas tardé à arriver. Le même jour, un avion de patrouille norvégien a été repéré au-dessus de la mer de Barents. Un chasseur MiG-31 appartenant aux forces antiaériennes de la Flotte du Nord a été dépêché pour l’escorter.
Selon le service de la Flotte, il s’agissait d’un Lockheed P-3C Orion. Un appareil norvégien identique avait déjà été escorté la veille par un Mig-31 au-dessus de cette mer.
«Une surveillance étroite du territoire russe»
Dans son interview, M. Kolishov fait également état d’aéronefs et de drones «équipés des derniers moyens technologiques […] permettant une surveillance étroite du territoire russe».
Mardi 24 mai, comme le montrent les services de monitorage, un drone américain RQ-4B Global Hawk a effectué un vol de plusieurs heures près des frontières nationales et dans la zone de la mer Baltique.
Au cours du mois de mai, des manœuvres de l’Otan impliquant des avions militaires français ont été enregistrées. Les chasseurs russes ont ainsi escorté au moins trois fois des Mirage-2000 accompagnés d’un ravitailleur KC-135.
Le 25 mai, l’US Air force a annoncé avoir achevé des exercices menés avec la Hongrie, la Grèce, l’Italie, la Roumanie et la Bulgarie au-dessus de la mer Noire. Selon le communiqué, ils impliquaient un bombardier B-52 Stratofortress.