Ce mercredi 26 mai ont lieu les élections présidentielles syriennes.
Avant même l’annonce des résultats, Bachar el-Assad a toutes les chances d’être reconduit pour un quatrième mandat, en raison du cadre imposé à ce scrutin et eu égard à la faiblesse des deux autres candidats.
Pour autant, les enjeux sont loin d’être nuls. En effet, au sortir de ce scrutin, Damas pourrait consolider son pouvoir sur un plan national, aussi bien dans les zones contrôlées par les forces loyalistes que dans les territoires perdus au Nord. De plus, une nouvelle victoire de Bachar el-Assad devrait pousser les pays du Golfe, notamment l’Arabie saoudite, à accélérer le processus de normalisation avec Damas. Quitte à annoncer ces prochains jours le retour de la Syrie dans la Ligue arabe? Mais qu’en serait-il de la relation avec les pays occidentaux, États-Unis et européens?
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