Un individu a été interpellé ce mardi 25 mai au commissariat de Villejuif, dans le Val-de-Marne, après avoir refusé un contrôle et s’être rebellé, rapporte la préfecture de police.
Ce matin, une personne démunie de masque de protection s'est présentée devant l'entrée du commissariat de Villejuif. L'individu s'est rebellé lors de la palpation de sécurité et a été placé en garde à vue.
— Préfecture de Police (@prefpolice) May 25, 2021
➡️Dans l'opération, un policier a été légèrement blessé en tombant au sol. pic.twitter.com/2nMT8FY2be
Selon la source, il est apparu à l’hôtel de police sans masque. Et c’est lors de la palpation de sécurité qu’il a commencé à résister.
Actu17 précise qu’une arme blanche a été retrouvée sur cet homme qui a été placé en garde à vue.
Le média qui cite une source policière indique pour sa part que les agents ont été face à quelqu’un demandant à voir un gradé, tenant des propos incohérents et insultant le fonctionnaire qui se trouvait à l’accueil. C’est alors qu’il a été maîtrisé.
Conduit aux urgences psychiatriques
La source mentionne que cet individu de 30 ans, ressortissant tunisien en situation régulière, serait inconnu des services de police. Il a été conduit aux urgences psychiatriques de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre et va faire l’objet d’un examen comportemental.
Toujours d’après Actu17, un agent de police a été blessé et présente «une plaie d’une dizaine de centimètres à un bras, qu’il s’est fait au moment de l’interpellation qui a été difficile, en s’accrochant au contour métallique de l’interphone du commissariat». Il a été hospitalisé.
Une enquête a été ouverte.
Le 22 mai, une autre agression de ce type a eu lieu à Nantes, en Loire-Atlantique. Un fonctionnaire a reçu un coup de poing au visage de la part d’un individu qui s’était introduit dans la cour du commissariat et avait un cutter ainsi qu’un couteau sur lui.
Les policiers mécontents
Une manifestation de la police a eu lieu le 19 mai à Paris, réunissant des milliers de fonctionnaires devant l’Assemblée nationale pour rendre hommage à leurs collègues tués en service. Ils s’étaient en outre rassemblés pour réclamer une forte réponse pénale contre leurs agresseurs.
Protéger «ceux qui nous protègent»
Le gouvernement avait déjà promis de durcir les peines contre les agresseurs de policiers et de gendarmes. À l’issue d’une entrevue avec les représentants des forces de l’ordre tenue le 10 mai, Jean Castex a annoncé qu’il prendrait «des engagements concrets devant les représentants de nos policiers» pour «mieux protéger ceux qui nous protègent».
La peine de sûreté sera portée à 30 ans pour les individus condamnés à de la perpétuité pour un crime commis contre un policier ou un gendarme, et les possibilités de réduction de peine seront strictement limitées.