Air France annonce suspendre le survol de l'espace aérien de la Biélorussie

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Air France, image d'illustration - Sputnik Afrique, 1920, 25.05.2021
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Après que les 27 ont exigé des mesures pour que soit interdit aux avions biélorusses l’espace aérien de l'Union ainsi que l'usage de ses aéroports. Air France a annoncé suspendre le survol de l'espace aérien de la Biélorussie par ses avions.

Air France a annoncé suspendre «jusqu'à nouvel ordre» le survol de l'espace aérien de la Biélorussie par ses avions, conformément à une recommandation de l'UE qui a adopté de nouvelles sanctions contre ce pays.

«Air France a pris connaissance des conclusions du Conseil européen et suspend en conséquence jusqu'à nouvel ordre le survol de l'espace aérien (biélorusse) par ses appareils. Les appareils déjà en route verront leur plan de vol modifié», a annoncé la compagnie dans un communiqué durant la nuit du 24 au 25 mai.

L'UE a décidé lundi soir de fermer son espace aérien aux appareils biélorusses, pour sanctionner Minsk accusé d'avoir dérouté un avion de ligne européen pour arrêter un dissident, selon un porte-parole du conseil.

Les 27 États membres, réunis en sommet à Bruxelles, ont également demandé à leurs compagnies aériennes d'éviter le survol de la Biélorussie et réclamé «la libération immédiate» de l'opposant Roman Protassevitch et de sa compagne, selon des conclusions du sommet mises en ligne par le porte-parole.

L’Élysée a déclaré travailler à des sanctions contre la Biélorussie. 

Atterrissage à Minsk

Un vol de Ryanair, reliant Athènes à Vilnius, en Lituanie, a effectué un atterrissage d’urgence suite à une alerte à la bombe, qui s’avérera fausse. Les défenseurs des droits de l’homme ont annoncé que Roman Protassevitch, ancien rédacteur en chef de la chaîne Telegram Nexta, considérée comme extrémiste en Biélorussie, se trouvait à son bord. Lors du contrôle à l’aéroport de Minsk, ce dernier a été interpellé. Une action pénale a été initiée à son encontre pour plusieurs chefs d’accusations, notamment pour «organisation de troubles de masse». Il risque jusqu’à 15 ans de prison.

Ce n’est pas la première fois qu’un avion est forcé à se poser. Parmi les cas les plus retentissants, il convient de mentionner l’atterrissage en 2013 à Vienne de l’appareil d’Evo Morales, alors Président bolivien. Les autorités autrichiennes ont perquisitionné l’appareil en dépit de l’immunité présidentielle, cherchant à bord l’ex-agent de la CIA Edward Snowden. 

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