Une femme tuée au couteau en Moselle, son conjoint venait de sortir de prison

© Photo Pixabay / geraltUne voiture de police (image d'illustration)
Une voiture de police (image d'illustration) - Sputnik Afrique, 1920, 24.05.2021
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Une femme, mère d’une fillette de quatre ans, a été tuée de plusieurs coups de couteau en Moselle. La victime a été attaquée en pleine rue, à proximité de son domicile. L'auteur des faits a pris la fuite. Il s’agirait de son conjoint, connu de la justice.

Récemment sorti de prison, un homme est soupçonné d’avoir tué sa compagne en pleine rue Poincaré à Hayange, en Moselle, dans la nuit du 23 au 24 mai, non loin de leur habitation, rapporte France Bleu.

Comme l’indique la radio, l’individu de 23 ans, de nationalité serbe, aurait porté cinq coups de couteau à la victime de 22 ans, avant de s’enfuir.

Les pompiers, arrivés sur place, n’ont pas réussi à sauver la femme.

Le procureur de la république de Metz, Christian Mercuri, cité par le média, a indiqué que le suspect était déjà connu de la police et de la justice. Il a été condamné pour des délits routiers et purgeait une peine de détention à domicile sous surveillance électronique.

«Stéphanie était mère d'une petite fille de quatre ans qui aurait été témoin de la scène et serait hospitalisée en état de choc», a écrit le collectif féministe bénévole «Féminicides par compagnons ou ex» sur Facebook.

Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire de Metz.

À son tour, le porte-parole du Rassemblement national, Laurent Jacobelli, a noté dans une publication sur son compte Twitter qu’il s’agissait d’un ressortissant kosovar, évoquant son expulsion.

Le maire de la ville, Fabien Engelman, a fait part de son indignation sur Facebook: «Cet individu est très connu des services de police. Il venait à peine de sortir de prison».

«La victime a tenté de se réfugier au commissariat de la police nationale de Hayange, malheureusement fermé à partir de 18h», a-t-il poursuivi.

Des menaces

Cité par BFM TV, une source judiciaire indique que l’agresseur présumé venait d’obtenir le 12 mai un aménagement de sa fin de peine sous bracelet électronique à domicile, qu’il avait réclamé pour «soutenir sa conjointe dans son quotidien».

Mais avant son incarcération, sa victime avait déposé plainte contre lui pour menaces. Un fait qui n’a pas été porté à la connaissance de la justice, indique BFM TV.

En outre, le média précise que son bracelet électronique a été arraché puis découvert par les forces de l’ordre. Pour l’instant, il n’est pas déterminé si l’individu s’en est débarrassé avant ou après le crime.

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