Facilitant la circulation au sein de l’Union européenne, le certificat sanitaire sera disponible dès le 1er juillet, a déclaré ce 23 mai sur RTL Jean-Yves Le Drian.
Son uniformisation avait été annoncée le 16 mai pour «autour du 20 juin» par Clément Beaune, secrétaire d’État aux Affaires européennes.
Ce dispositif est censé prouver «le fait que vous êtes vacciné, que vous avez un test ou le fait que vous êtes immunisé parce que vous avez été victime de la pandémie», a précisé le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.
Ainsi, sa mise en place devra faciliter les «relations intra-européennes».
Interrogé par un présentateur au sujet de cette date qui lui semble tardive, M.Le Drian a répondu:
«C'est déjà pas mal. Il ne faut pas non plus imaginer que la pandémie est totalement derrière nous. Nous sommes en phase progressive de sortie mais il faut garder ces dates».
Quoi faire en cas d’absence?
À défaut d’un tel certificat, il est toujours possible de voyager mais il faudra présenter des documents attestant d’une vaccination ou l’intention de subir un test PCR.
«C’est un facilitateur mais ce n’est pas un droit», ni un passeport, conclut-il.
Le pass peut être présenté sous forme physique ou numérique via l’application TousAntiCovid. Pour obtenir sa version papier, il faudra présenter «directement les différents documents demandés», indique le site du gouvernement.
Mesures plus fortes pour certains
Quant aux voyageurs en provenance du Royaume-Uni, ils risquent de faire l’objet de mesures sanitaires «un peu plus fortes» à cause de la propagation du variant indien dans le pays, a souligné le ministre français.
«L'arrivée du variant indien pose problème et nous sommes vigilants sur ce point, en relation avec les autorités britanniques.»
Afin de mieux gérer l’application de mesures sanitaires supplémentaires à l’encontre des voyageurs arrivant des pays hors de l’UE, les autorités développent des catégories verte, orange et rouge.
En ce qui concerne le Royaume-Uni, «ce ne sera pas le traitement rouge si on doit le faire, ça sera un traitement intermédiaire mais il n'est pas exclu que l'on puisse avoir des mesures sanitaires un peu plus fortes», a souligné Jean-Yves Le Drian.