Un homme déjà connu de la police attaque un fonctionnaire près du commissariat de Boulogne-sur-Mer

© AFP 2024 ALAIN JOCARDUn policier (image d'illustration)
Un policier (image d'illustration) - Sputnik Afrique, 1920, 17.05.2021
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En route pour prendre son service, un policier portant le pantalon de sa tenue, qui a permis de l’identifier comme un agent, a été agressé près du commissariat de Boulogne-sur-Mer le 16 mai et violemment frappé au visage, relate Actu17.

Une nouvelle agression contre un policier à cause de sa fonction s’est produite non loin du commissariat de Boulogne-sur-Mer le 16 mai, a informé Actu17. Il a été pris pour cible quand il faisait route pour se rendre au travail. Le fonctionnaire portait son pantalon d’uniforme, ce qui a permis de facilement l’identifier comme un policier. Alors que les deux hommes se sont croisés, le malfrat s’en est pris au fonctionnaire et l’a frappé.

Suite à cette confrontation, le policier a subi de légères blessures au visage. Il a décidé de déposer plainte.

En fuite, l’agresseur a toutefois été interpellé le jour même. Âgé de 22 ans et déjà connu des services de police, il a été placé en garde à vue et devra répondre pour ces actes, une enquête a été ouverte pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique.

Une montée des violences

Ces derniers temps, les violences contre les policiers en France ne sont pas rares. Outre des attaques visant les forces de l’ordre, des tags menaçant les fonctionnaires ont fait leur apparition sur les murs dans certaines villes françaises. De telles menaces ont été notamment révélées sur un bâtiment de la cité du Midi à Floirac, dans la métropole de Bordeaux le 10 mai, ou encore sur un mur des Yvelines le 14 mai, où il est appelé au meurtre de fonctionnaires. Tandis que le nombre d’agressions et de violences à l’encontre des forces de l’ordre a augmenté en France, celles-ci ont fait face ces dernières années à plusieurs attaques.

Des mesures de durcissement

Jean Castex a annoncé le 10 mai un durcissement des peines encourues par les agresseurs de policiers ou de gendarmes à l'issue d'une réunion avec les représentants des syndicats de policiers à Matignon organisée après le meurtre le 5 mai d'un brigadier à Avignon.

Le Premier ministre a indiqué sur Twitter que les violences contre les forces de l'ordre seront «désormais des délits spécifiques plus durement réprimés» et les refus d'obtempérer «punis plus fortement».

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