Le risque d'une guerre à grande échelle avec la Palestine évalué par l'ambassadeur d’Israël en Russie

© AP Photo / Khalil HamraIsraël bombarde la bande de Gaza
Israël bombarde la bande de Gaza - Sputnik Afrique, 1920, 15.05.2021
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Depuis cinq jours se poursuivent frappes aériennes et tirs de roquettes entre Israël et le Hamas, inquiétant la communauté internationale. Dans une interview à Sputnik, l'ambassadeur de l’État hébreu en Russie n’exclut pas une opération terrestre en cas d’aggravation des tensions, rejetant toutefois le risque d’une guerre à grande échelle.

Dans une interview accordée vendredi 14 mai à Sputnik, l'ambassadeur d'Israël en Russie, Alexander Ben Zvi, a rejeté le risque d’une guerre à grande échelle face à l’escalade des tensions entre Israël et la Palestine.

«Non, non, non. La dernière guerre à grande échelle a eu lieu en 1973 ou 1982 avec le Liban», a déclaré l'ambassadeur.

Cependant, il a souligné la potentielle escalade du conflit. Le diplomate a noté qu'à l'heure actuelle, une opération terrestre d'Israël dans la bande de Gaza n'est pas attendue, mais qu'un tel scénario est possible en cas d'aggravation de la situation.

«Jusqu'à présent, ce n'est ni prévu ni planifié s'il n'y a pas d'aggravation. Les gens me demandent: cela peut-il être pire? Oui, bien sûr, cela pourrait être pire. Mais j'espère que cela n'arrivera pas. En même temps, si la situation empire, nous ne pouvons rien exclure», a souligné auprès de Sputnik l'ambassadeur.

Selon lui, Israël est prêt pour un cessez-le-feu après que les groupes palestiniens auront arrêté de bombarder le pays.

Des frappes aériennes et tirs de roquettes

Pour l’instant, Israël effectue de multiples frappes aériennes à Gaza en riposte au Hamas qui a lancé plus de 2.300 missiles en direction du territoire israélien, selon Tsahal. «Aucun pays ne se permettrait de laisser cela sans réaction», indique le diplomate.

«Les Palestiniens ne tirent pas sur des cibles spécifiques, telles que des cibles militaires, mais sur des villes. Ce fait constitue un crime de guerre, ils bombardent des biens civils», a ajouté l'ambassadeur.

L’aggravation de la situation à la frontière entre Israël et la bande de Gaza a eu lieu le 10 mai, deux jours après le début d’affrontements entre des Palestiniens et la police israélienne à Jérusalem. Depuis, Israël et le Hamas s’échangent des frappes aériennes et tirs de roquettes causant des morts et des blessés des deux côtés.

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