Les tags anti-police se multiplient en France. Lundi 10 mai, une inscription a été découverte sur un bâtiment de la cité du Midi à Floirac (Gironde), dans la métropole de Bordeaux, révèle Actu17. Elle invite à brûler une voiture de la police, avec une importante récompense à la clé en cas de décès d’un agent.
🚨 Tag découvert dans la Cité du Midi à #Floirac près de #Bordeaux
— La Fouine II ❤️#FacheusementFrançais 🇫🇷 (@BBR4369) May 11, 2021
Il résonne encore plus fort Jour de l'hommage National #EricMasson par #Castex à #Avignon#JeSoutiensLaPolice il est temps de changer de Braquet dans la politique sécuritaire et la réponse judiciaire #Racailles pic.twitter.com/zGouY5xgE2
«Récompense assurée si tu brûle (sic) la Passat», indique la première partie du message en référence aux nombreuses Volkswagen Passat de la police. «Si un policier meurt, on double la paie. 300.000 dollars», est-il écrit ensuite. Une enquête a été ouverte pour retrouver le ou les responsables, précise Actu17.
Un autre tag anti-flic découvert le même jour
Dans la même journée, un autre tag de menace de mort visant également la police a été découvert à Lyon, faisant cette fois référence à la mort d’Éric Masson, brigadier tué lors d’une opération anti-drogue à Avignon. «Prochaine cible BST [Brigade spécialisée de terrain, ndlr] du 8ème».
Lors de la manifestation du 1er mai à Paris, «ACAB [«All cops are bastards», «tous les flics sont des bâtards», ndlr] Magnanville partout» avait été inscrit sur la devanture d’un magasin. Une semaine plus tôt, «un bon flic est un flic mort» avait été écrit à la peinture sur un mur de la gare de Villefranche-sur-Saône, près de Lyon.
Par ailleurs, des photos de policiers avaient été affichées dans le hall d’un immeuble à Villetaneuse, en Seine-Saint-Denis, et partagées dans une conversation WhatsApp baptisée «Mort aux flics». Des clichés représentant les mêmes agents avaient été retrouvés mi-avril dans la commune voisine d’Épinay-sur-Seine.
Inquiétude autour de la sécurité des forces de l'ordre
Pour tous ces cas, des enquêtes ont été ouvertes, suscitant l’inquiétude et l’émotion des syndicats de police, dans un contexte où deux représentants des forces de l’ordre ont été tués à une dizaine de jours d’intervalle.
Dans la soirée du lundi 10 mai, après avoir rendu hommage à Éric Masson à Avignon, Jean Castex a annoncé un durcissement des peines pour les agresseurs de policiers et gendarmes.